À propos


Le colloque québécois sur l’écologie routière et l’adaptation aux changements climatiques a présenté les résultats des projets de recherche et de partenariats mis de l’avant depuis 2011 (Routes et faune terrestre : de 24 au 27 mai 2011), ainsi que des projets concrets réalisés au Québec, ailleurs au Canada, aux États-Unis et en Europe. Cet événement majeur, traduit simultanément en anglais et en français, a attiré plus de 215 participants et a su provoquer le dialogue et à susciter des occasions de collaborations efficaces et gagnantes pour tous.


L’écologie routière est la science qui étudie les interactions entre les routes (conception, construction, utilisation et entretien) et les écosystèmes qu’elles traversent, dans le but d’éviter ou d’atténuer les impacts sur ces derniers. Cette science, qui se situe à la confluence du génie civil, du génie hydrique et de la conservation des milieux naturels, permet de générer des solutions novatrices porteuses d’espoir, y compris en matière d’adaptation aux changements climatiques. En effet, afin de contrer les effets des changements climatiques, il est primordial de s’attaquer aux émissions de GES, mais aussi de poser des actions concrètes favorisant l’adaptation des écosystèmes et de nos structures et infrastructures.


Ce colloque s’adressait notamment aux ingénieurs, biologistes, chargés de projets, décideurs, chercheurs, étudiants, analystes, aménagistes, et autres spécialistes en génie civil, hydrologie, écologie, environnement, planification et aménagement du territoire. Son contenu a su attirer tant les organismes gouvernementaux et paragouvernementaux (ministères, agences, MRC, municipalités) que les ONG en conservation et en environnement, les universités, les fondations et organisations philanthropiques, et les firmes privées.

 

Le numéro spécial d’hiver 2019 du Naturaliste canadien (vol. 143, numéro 1) présentant les actes du colloque tenu à Québec en octobre 2017, est maintenant disponible en ligne. Le sommaire du numéro et les résumés de tous les articles qui le composent sont accessibles gratuitement en ligne sur la plateforme Érudit. Toutefois, pendant les 12 premiers mois suivant la date de parution, le contenu intégral des articles est réservé aux abonnés institutionnels et aux membres de la Société Provancher, l’organisme qui parraine notre revue. Une fois cette période d’embargo écoulée, tous les articles seront disponibles en libre accès, à l’instar du contenu des numéros antérieurs. Si vous souhaitez recevoir ce numéro spécial au format papier, vous pouvez le commander auprès de Corridor appalachien, moyennant des frais de 20 $. Pour ce faire, contactez Caroline Daguet : caroline.daguet@corridorappalachien.ca.

 

Comité directeur

  • Mélanie Lelièvre, Corridor appalachien
  • Dr. Jochen Jaeger, Université Concordia
  • Danielle St-Pierre, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP)
  • David Boudreault, ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec (MTMDET)
  • Johannie Martin, ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec (MDDELCC)
  • Yves Bédard, Association des biologistes du Québec (ABQ)
  • Jeremy Guth, ARC Solutions et Woodcock Foundation

COMITÉ DE PROGRAMMATION

    • Dr Jochen Jaeger, Université Concordia
    • Caroline Daguet et Mélanie Lelièvre, Corridor appalachien
    • Sonia de Bellefeuille, MFFP
    • Julie Boucher, MTMDET
    • Johannie Martin et Marie-Lou Coulombe, MDDELCC
    • Jessica Levine, Deux Pays, Une Forêt (2P1F)
    • Mandy Karch, Ontario Road Ecology Group (OREG)
72+

heures

Plus de 72 heures de conférences réparties sur trois jours

30+

Conférences

Couvrant différents enjeux reliés à l’écologie routière et à l’adaptation aux changements climatiques

15+

GRANDS THÈMES

De l’ingénierie des passages fauniques aux espèces exotiques envahissantes et bien plus

 

Programmation


DU LUNDI 23 AU MERCREDI 25 OCTOBRE 2017 À QUÉBEC

Des présentations, des ateliers, des kiosques, des affiches et une sortie sur le terrain étaient au programme. Les participants ont pu découvrir les résultats des dernières recherches et des projets novateurs, prendre part au dialogue entre les intervenants et trouver des pistes de solutions vers des collaborations efficaces et gagnantes pour tous. Toutes les présentations étaient offertes en traduction simultanée en anglais et en français.

Lundi, 23 octobre 2017
12:30 - 13:00
Inscriptions
12:00 - 17:30
Ouverture des kiosques et du hall des affiches
13:00 - 13:30
Ouverture officielle du colloque
- Corridor appalachien et Association des biologistes du Québec (ABQ)
13:30 - 14:15
Les réseaux d’habitats et corridors multi-espèces résilients aux changements globaux
- Université McGill/ Centre de la science de la biodiversité du Québec
Salle Ambassadeur
La conservation de la connectivité des habitats est une approche devenue commune pour le maintien de la biodiversité. Le défi est de protéger des réseaux d’habitats qui prennent en compte les besoins écologiques d’un grand nombre d’espèces, et qui puissent continuer à fournir des habitats de qualité et bien connectés dans le futur, malgré les changements globaux en cours. Une nouvelle approche sera présentée, combinant la théorie des réseaux et la priorisation multicritères pour faire face à ce défi. Cette approche permet d’identifier, au niveau régional, des réseaux d’habitats multi-espèces qui restent connectés pour différents scénarios de changements climatiques et d’usage des sols. Plusieurs applications de cette approche seront également dévoilées.
14 :15 - 14:45
La connectivité au-delà des frontières : Résolution 40-3 de la Conférence des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l’est du Canada
- Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP)
Salle Ambassadeur
En août 2016, la Résolution 40-3 – Résolution concernant la connectivité écologique, l’adaptation aux changements climatiques et la conservation de la biodiversité a été adoptée lors de la 40e Conférence annuelle des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l’est du Canada (CGNA-PMEC). De par cette résolution, les gouverneurs et ministres reconnaissent l’importance de la connectivité écologique pour l’adaptation et la résilience des écosystèmes, de la biodiversité et des communautés humaines face aux changements climatiques. La résolution souligne également l’importance de travailler au-delà des frontières afin de poursuivre les efforts de conservation et de rétablissement de la connectivité écologique. Les éléments abordés dans la résolution touchent notamment à la conservation, à la planification de l’utilisation du territoire, à la gestion des ressources naturelles et à la planification des infrastructures routières. La mise en œuvre de cette résolution est assurée par un groupe de travail, dont la coprésidence est assumée par le Gouvernement du Québec et celui du Vermont. D’ici 2020, les activités du groupe de travail viseront à produire un portrait des connaissances liées à la connectivité écologique, à identifier les actions en cours et les priorités futures et à favoriser la mise en œuvre de politiques et d’actions en matière de connectivité écologique.
14:45 - 15:15
Pause
15:15 - 15:40
Deux sessions en parallèle
Session A : Salle Ambassadeur
Session B : Salle Sainte-Anne
Session A : Passages à grande faune
Session B : Ponceaux/ponts et faune aquatique
15:15 - 15:40 Session A
Les coûts et bénéfices de la mitigation des collisions véhicules-faune
- Center for Large Landscape Conservation
Salle Ambassadeur
Session A : Passages à grande faune
Cette présentation passera en revue les moyens permettant aux spécialistes du transport de l’Amérique du Nord d’évaluer les conséquences économiques de la mise en œuvre de diverses mesures de mitigation de même que celles résultant de l’inaction. Son contenu est basé sur un article révisé par des pairs publié dans le journal Ecology and Society en 2009 et dont M. Ament est l’un des coauteurs. Ce dernier va présenter différents exemples où l’information sur les coûts-bénéfices a été utilisée pour différentes autoroutes en Alberta, en Colombie-Britannique et aux États-Unis.
15:15 - 15:40 Session B
Considérations dans l'adaptation des infrastructures pour le bénéfice des populations de poissons et l’atteinte d’autres objectifs
- The Nature Conservancy, Massachusetts
Salle Sainte-Anne
Session B : Ponceaux/ponts et faune aquatique
Aux États-Unis, 96 % de la population vit dans un comté qui a subi, au cours des dernières années, une catastrophe décrétée par le gouvernement fédéral liée à des phénomènes météorologiques. Les développements dans des zones exposées aux inondations et les structures construites pour protéger ces derniers, tel que les digues et les barrages, constituent une menace majeure pour nos côtes et nos rivières. Ces structures détruisent souvent un habitat précieux et bloquent les processus naturels.
La plupart des investissements dans les solutions «d’infrastructures grises» pour réduire les risques de catastrophe se concentrent sur un seul but - les barrages et les digues destinés à retenir l'eau ou à prévenir l'érosion des terres. Les caractéristiques naturelles ou «l'infrastructure basée sur la nature», telles que les récifs d'huîtres, les plaines d'inondation, les zones humides côtières, etc. peuvent également remplir ces fonctions tout en permettant d'obtenir de multiples avantages additionnels, y compris la création d’habitat pour le poisson.
Pour favoriser les approches basées sur la nature, il est essentiel d’inciter les communautés à définir leurs objectifs et d'évaluer les conséquences sociales, économiques et environnementales des projets d'infrastructure naturels. Cette présentation montrera comment l’évaluation des impacts peut améliorer les pratiques d'implantation, de construction et de suivi de ces approches. De plus, par l’utilisation d’un ensemble de mesures standardisées pour évaluer l’efficacité de tous les projets, nous pouvons avoir une perspective plus globale de la réussite de projets réalisés à différentes échelles pour protéger et restaurer les populations de poissons, en plus des autres objectifs poursuivis.

15:40 - 16:05
Deux sessions en parallèle
Session A : Salle Ambassadeur
Session B : Salle Sainte-Anne
Session A : Passages à grande faune
Session B : Ponceaux/ponts et faune aquatique
15:40 - 16:05 Session A
Système d’évaluation des infrastructures pour le passage de la faune au Vermont
- The Nature Conservancy, Vermont
Salle Ambassadeur
Session A : Passages à grande faune
Le système d’évaluation des passages (SEP ou PAS pour l’anglais Passage Assessment System) a été développé dans l’ouest des États-Unis afin d’évaluer la perméabilité des infrastructures de transport existantes (ponts et ponceaux) au passage des espèces fauniques terrestres d’un côté de la route à l’autre. Le SEP regroupe les espèces fauniques en « guildes de déplacement » à l’intérieur desquelles les membres partagent des préférences pour l’utilisation de certaines structures de transport, selon leurs classes de taille. Le SEP a également permis d’établir une série d’attributs nécessaires pour qu’une structure donnée puisse être considérée par la faune pour ses déplacements. Une étude récente (à l’aide de caméras à déclenchement automatique) sur l’utilisation des différentes structures par les espèces sauvages du Vermont a permis d’évaluer l’application régionale du SEP, particulièrement en ce qui a trait à la relation entre les regroupements d’espèces fauniques par guilde de déplacement et l’utilisation des structures routières selon leurs classes de taille. Cette étude a permis d’adapter le regroupement d’espèces par guildes au contexte de la Nouvelle-Angleterre, selon le degré d’utilisation des différents types de structures routières du Vermont. Les résultats de l’étude permettent aussi de définir d’autres caractéristiques spécifiques aux structures et aux sites suivis, et de faire ressortir les préférences d’utilisation des différentes guildes. Ce SEP modifié permettra donc d’optimiser les décisions relatives à l’allocation des fonds pour l’amélioration des structures routières, et d’accroître efficacement la capacité d’utilisation par la faune des ponts et ponceaux situés sous le réseau routier supérieur.
15:40 - 16:05 Session B
Partenariats pour la connectivité des milieux aquatiques au Maine: de l’analyse de données aux actions de restauration
- USFW Gulf of Maine Coastal Program
Salle Sainte-Anne
Session B : Ponceaux/ponts et faune aquatique
L'état du Maine s'est engagé à améliorer simultanément la connectivité des cours d’eau et les infrastructures routières de manière ciblée depuis 2007. De nombreuses organisations gouvernementales et non gouvernementales sont impliquées dans ce vaste projet et, par le biais du Maine Stream Connectivity Work Group, elles travaillent depuis 2011 dans des partenariats souples afin d’atteindre divers objectifs. Tout d’abord, un inventaire des obstacles présents sur les cours d’eau a engendré des informations cruciales pour l’identification et la classification des obstacles, et a permis d’établir des priorités en matière de restauration. S’en sont suivi une amélioration et une clarification des règlements et des processus d’émission de permis pour le remplacement des traverses de cours d’eau. Le financement de restauration a été attribué de diverses manières, la plus importante étant probablement l’adoption d’une loi sur le cautionnement public qui vise notamment à aider les municipalités rurales avec le remplacement des traverses de cours d’eau. D’autres éléments ont contribué au succès de l’approche, notamment l’éducation faite sur le problème fondamental des obstacles engendrés par les traverses de cours d’eau inadéquates, la publication en ligne de données sur les obstacles et les habitats par le biais du Maine Stream Habitat Viewer, ainsi qu’un cours de formation destiné aux professionnels sur les aspects techniques de la restauration. Enfin, pour combler des lacunes importantes en matière d'expertise, cette approche a permis de fournir une assistance technique pour les inventaires sur le terrain, les analyses hydrologiques et hydrauliques, la conception d’ouvrages de remplacement, l'élaboration de plans de restauration et la surveillance des projets de construction, ceci dans le but d’accélérer le rythme et la qualité de la restauration.
16:05 - 16:30
Deux sessions en parallèle
Session A : Salle Ambassadeur
Session B : Salle Sainte-Anne
Session A : Passages à grande faune
Session B : Ponceaux/ponts et faune aquatique
16:05 - 16:30 Session A
Intégration de l’écologie routière sur le réseau routier supérieur du Québec
- Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec (MTMDET)
Salle Ambassadeur
Session A : Passages à grande faune
Le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET) est responsable des activités ayant trait à la planification, la conception et la réalisation des travaux de construction, d'amélioration, de réfection, d'entretien et d'exploitation du réseau routier et des autres infrastructures de transport sous sa responsabilité. À ce titre, il doit s’assurer de la pérennité des infrastructures dans un contexte de développement durable tout en étant conscient que ses activités ont des impacts, notamment, sur la faune, la flore et leurs habitats.
De nombreuses études, recherches et évaluations environnementales ont été réalisées à l’intérieur des différents projets de développement, d’amélioration ou d’entretien d’infrastructures, qu’elles soient ou non exigées par la législation environnementale. Dans ce contexte, la présentation dressera un portrait des actions du Ministère dans le domaine de l’écologie routière, du maintien de la connectivité de part et d’autre du réseau de transport au contrôle écologique de la végétation en passant par la gestion des eaux pluviales.
16:05 - 16:30 Session B
Les traverses de cours d’eau et le libre passage du poisson au Québec : l’implication du MPO depuis 2000
et - Ministère Pêches et Océans Canada (MPO)
Salle Sainte-Anne
Session B : Ponceaux/ponts et faune aquatique
Le maintien du libre passage du poisson est un enjeu majeur pour conserver des écosystèmes aquatiques productifs et les pêches associées. Des efforts importants et des avancées significatives ont été réalisés depuis plus de 15 ans au MPO afin de réduire les entraves aux déplacements des poissons que peuvent représenter les ponceaux. L’examen réglementaire de projets routiers, le développement d’outils ainsi que la mise en place et la participation à diverses initiatives ont fait en sorte que le maintien du libre passage du poisson est non seulement une considération incontournable d’un point de vue biologique et légal, mais est devenu une pratique de plus en plus courante. Le travail réalisé par le MPO au fil des ans, en collaboration avec divers intervenants, sera présenté.
16:30 - 17:15
Exemples de projets de mitigation de structures routières, de partenariats et de progrès réalisés dans l’ouest de l’Amérique du Nord et dans le monde 
- Center for Large Landscape Conservation
Salle Sainte-Anne
Cas intéressants de projets autoroutiers présentant des enjeux fauniques et réalisés en partenariat dans l’ouest des États-Unis. Exemples de progrès réalisés dans le domaine des passages fauniques et le développement de nouveaux systèmes routiers dans les pays en voie de développement qui soulèvent des enjeux similaires à ceux de l’Amérique du Nord. Opportunité mondiale offerte par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) suite à la création d’un nouveau groupe de travail sur les transports.
17:15 - 17:40
Renforcer l’acceptabilité sociale des routes respectueuses de la faune sauvage
- ARC Solutions et Center for Large Landscape Conservation
Salle Sainte-Anne
Les routes sont l’un des dérangements humains les plus perturbateurs actuellement au niveau mondial. Aux États-Unis seulement, un véhicule frappe un animal au moins toutes les 26 secondes, causant plus de 200 décès, 26 000 blessés et la mort de 1 à 2 millions de grands animaux sauvages. Cette estimation n'inclut pas les millions de petits animaux morts annuellement sans être signalés. La bonne nouvelle est qu'il existe des solutions éprouvées au problème: les passages fauniques utilisés en association avec des clôtures placés dans des zones de déplacements fauniques connus ont permis de réduire les collisions routières avec la faune jusqu'à 97 %. En outre, sur les routes avec des taux de collision élevés - par exemple, avec plus de 3,2 collisions avec des cerfs par km par an, il est plus coûteux de ne RIEN FAIRE pour résoudre le problème que de faire QUELQUE CHOSE. Donc, ceci soulève la question suivante: "Pourquoi plus de passages fauniques ne sont-ils pas construits?" Bien que la réponse soit compliquée, un des facteurs est le manque de sensibilisation du public. Des progrès considérables ont cependant été faits pour résoudre ce problème. En conséquence, les gens commencent à demander "Où?" et "Comment?" plutôt que "Pourquoi?" Cette présentation traitera d'une variété d'outils utilisés pour accroître le soutien institutionnel en regard des passages fauniques et d'autres solutions éprouvées pour réduire la mortalité de la faune sur nos routes, dans le but ultime de catalyser les changements nécessaires permettant de résoudre le problème et de sauver la vie de centaines de personnes et de millions d'animaux, de toutes tailles – chaque année.
17:40 - 19:40
SOUPER - CONFÉRENCE : Partenariats, recherche et réalisation de projets d’écologie routière en France
- Responsable du programme de recherche ITTECOP, ministère français en charge de l'environnement et des transports - Conférence à compter de 18:40.
Salle Ambassadeur
Partenariats dans le cadre du programme de recherche ITTECOP (Infrastructures de transports terrestres, écosystèmes et paysages – www.ittecop.fr ) et exemples de réalisations concrètes en France.
Elément indispensable au développement des territoires, les infrastructures de transport contribuent directement ou indirectement à la perte de la biodiversité mondiale. Bien qu’elles n’occupent qu’un faible espace au sol, elles affectent l'ensemble des écosystèmes par la fragmentation territoriale qu’elles induisent conduisant notamment à l'isolement de populations animales, au développement de nouvelles sources de pollutions ou à l'expansion d'espèces envahissantes.
Pourtant, de manière paradoxale, dans des territoires souvent très anthropisés, les emprises et les dépendances de ces infrastructures peuvent devenir de véritables espaces de ressources pour la recréation de réseaux écologiques et la production de services écosytémiques. Ces emprises, avec une surface supérieure aux parcs naturels nationaux français, font l’objet de toutes les attentions de multiples acteurs qui cherchent à réduire les impacts environnementaux des infrastructures et développer une stratégie environnementale et patrimoniale ambitieuse.
Face à cette situation, dans le cadre de la Stratégie nationale pour la biodiversité, le ministère en charge des transports et de l’environnement a créé le programme ITTECOP en 2008. Celui-ci aborde les infrastructures de transport terrestre dans leur diversité, qu’elles soient fluviales, ferrées, routières ou énergétiques ainsi que leurs interfaces avec les territoires : gares, ports ou aéroports. Traiter des infrastructures nécessite aussi une approche intégratrice et transdisciplinaire pour faire face aux exigences juridiques, environnementales, paysagères et socio-économiques croissantes sur ce sujet. Avec près d’une cinquante de projet de recherche soutenus depuis lors, ITTECOP a contribué à alimenter une réflexion forte sur l’intégration des infrastructures existantes ou en projet.
Pour autant la recherche produite doit aussi être connue et appliquée sur le terrain. Afin d’améliorer ce point, les opérateurs d’infrastructures, réunis au sein du CILB , ont conjugué depuis 2013 leurs énergies et leurs connaissances à celles du Ministère au travers d’un partenariat public privé de recherche innovant pour mobiliser de nouvelles connaissances au plus près des besoins.
Mardi, 24 octobre 2017
07:00 - 12:30 
Inscriptions
07:00 - 08:30 
Petit déjeuner
Salle Ambassadeur
07:00 - 17:30 
Ouverture des kiosques et du hall des affiches
08:30 - 09:00
Programme de Connectivité transfrontalier pour les humains et la nature
et - Deux Pays, Une Forêt
Salle Sainte-Anne
Le programme de connectivité (en anglais : Staying Connected Initiative) de l’organisme Deux Pays, Une Forêt (2P1F) est une collaboration binationale de plus de trente entités publiques et privées travaillant depuis 2009 pour préserver la connectivité entre les paysages forestiers de l’écorégion des Appalaches nordiques et de l’Acadie. Ce programme utilise une approche innovante et multidimensionnelle qui associe la science de la conservation, la protection des milieux naturels, la planification territoriale, l'engagement local, le plaidoyer politique et les mesures de mitigation dans le domaine des transports. Les partenaires de ce programme comprennent des ministères responsables des transports et des ressources naturelles, des universités et des organismes de conservation. Ils travaillent par delà les frontières et à différentes échelles pour préserver et améliorer la connectivité de l'habitat, de même que les nombreux avantages écologiques, sociaux et économiques d'un paysage sain, connecté et résilient.
Dans cette région qui chevauche deux pays, de nombreuses routes constituent des obstacles importants pour les déplacements de la faune. Pour relever ce défi, les partenaires du programme de connectivité de 2P1F collaborent au plan scientifique (modélisation SIG, recherche sur le terrain avec des caméras et un suivi de la faune), afin d’identifier les segments de route prioritaires, les sites clés pour les déplacements de la faune et les spécifications de conception pour les infrastructures de transport qui aideront la faune à se déplacer de manière plus sécuritaire. Dans toute la région, les partenaires du programme mettent en œuvre une gamme de solutions d'atténuation rentables visant à rendre les routes plus sûres pour la faune et les usagers. Ce travail est complété par : la protection des milieux naturels et l'aménagement du territoire de manière à assurer à la faune sauvage un accès à l'habitat au-delà de l'emprise routière ; la sensibilisation du public; et des politiques permettant de rentabiliser des investissements comme ceux-ci et d’assurer leur pérennité.
09:00 - 09:25
Deux sessions en parallèle
Session C : Salle Ambassadeur
Session D : Salle Sainte-Anne
Session C : Adaptations des structures existantes et nouvelles constructions pour le passage de la faune
Session D : Gestion des emprises routières : espèces exotiques envahissantes, eaux de surface, et pistes de VHR
09:00 - 09:25 Session C  
Adaptation de structures existantes et nouveaux passages fauniques en Ontario
- Eco-Kare International
Salle Ambassadeur
Session C : Adaptations des structures existantes et nouvelles constructions pour le passage de la faune
Cette présentation décrira plusieurs études de cas dans lesquelles des structures existantes ou de nouvelles structures ont été utilisées pour faciliter le passage sécuritaire de la faune sous les routes, particulièrement pour les tortues. Bien que l'accent soit mis sur le suivi des tortues, les leçons apprises s'appliquent également aux grands et aux petits mammifères. Les principales études de cas présentées ont été réalisées sur l'autoroute 83 dans la Réserve nationale de faune de Valentine au Nebraska (États-Unis) et sur l’autoroute 69 dans le Refuge de la biosphère de la baie Georgienne, en Ontario (Canada). Sur l'autoroute 83 aux États-Unis, le passage des tortues dans des ponceaux de drainage existants combinés à de courtes sections de clôtures de mailles métalliques a été suivi pendant un an à l’aide de pièges à fosse et de caméras de surveillance. Le passage des tortues sous l'autoroute 69 en Ontario a, quant à lui, été suivi pendant deux ans avec des caméras dans des tunnels existants et nouvellement construits, tous munis de sections plus longues sections de clôture permanente. Les projets seront résumés selon les critères suivantes, 1) Espèces prioritaires; 2) Motivations pour la mise en œuvre; 3) Adaptations des structures existantes; 4) Évaluation de la performance des structures de passage et des clôtures et 5) Recommandations pour de futures améliorations.
09:00 - 09:25 Session D  
Plantes envahissantes et routes : au-delà des mythes, les réalités
- Université Laval
Salle Sainte-Anne
Session D : Gestion des emprises routières : espèces exotiques envahissantes, eaux de surface, et pistes de VHR
Le système routier est, au Québec, probablement le principal type de corridor qu’empruntent les plantes exotiques envahissantes pour se disséminer sur de vastes superficies de territoire. Les exemples d’envahisseurs routiers sont nombreux : alpiste roseau, anthrisque sylvestre, berce du Caucase, gaillet mollugine, herbe à poux, panais sauvage, renouée du Japon, roseau commun, salicaire pourpre, etc. L’habitat ensoleillé et fréquemment perturbé que constituent les talus routiers est évidemment propice à leur prolifération, mais certaines pratiques de gestion d’entretien des talus favorisent aussi leur propagation. Par ailleurs, ce ne sont pas tous les envahisseurs qui sont nuisibles et pas tous au même degré. Cette conférence permettra un retour sur 1) les avancées les plus récentes quant à la compréhension du phénomène des envahisseurs routiers (particulièrement au Québec), 2) les conséquences des envahissements et 3) les meilleures pratiques pour limiter leur expansion. les mythes, souvent véhiculés par les médias, seront départagés des réalités observables sur le terrain. Le faible fondement scientifique de plusieurs pratiques en matière de lutte sera exposé (pratiques inefficaces ou testées avec un manque de rigueur). Finalement, la nécessité de communiquer aux gestionnaires de l’environnement et des corridors de transport l’information factuelle sera mise en lumière, afin de leur permettre de prendre les décisions appropriées.
09:25 - 09:50
Deux sessions en parallèle
Session C : Salle Ambassadeur
Session D : Salle Sainte-Anne
Session C : Adaptations des structures existantes et nouvelles constructions pour le passage de la faune
Session D : Gestion des emprises routières : espèces exotiques envahissantes, eaux de surface, et pistes de VHR
09:25 - 09:50 Session C
Élargissement de l'autoroute 69 et premier passage faunique aérien de l’Ontario
- Ministère des Transports de l'Ontario (MTO)
Salle Ambassadeur
Session C - Adaptations des structures existantes et nouvelles constructions pour le passage de la faune
La nouvelle autoroute 69 à quatre voies construite au sud de Sudbury (Ontario) est un modèle d’intégration de considérations écologiques dans la conception et la construction d'autoroutes. La section de 10 km au nord de l'autoroute 637, terminée en 2012, inclut le premier réseau intégré de passages fauniques pour les grands animaux et les reptiles de la province, y compris le premier passage faunique aérien construit en Ontario. La présentation mettra l’accent sur le processus de conception et de planification entrepris pour le projet ainsi que sur les résultats des cinq années du suivi de son efficacité compilés à ce jour. Ce suivi continue de mettre en évidence les succès et les défis liés au système d'atténuation, et permet de bonifier des éléments de conception dans les nouveaux contrats de construction pour la poursuite de l’élargissement de l'autoroute. L'objectif est d'atteindre 160 km d’autoroute nouvellement élargie à quatre voies qui serait, au niveau mondial, l'autoroute qui comprend le plus grand nombre de mesures d’atténuation tant pour les grands animaux que pour les reptiles en situation précaire.
09:25 - 09:50 Session D
Aménagements écologiques des bassins de rétention en contexte autoroutier : exemples réalisés et à venir sur le territoire de la Capitale-Nationale
- Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec (MTMDET), D.T. de la Capitale-Nationale
Salle Sainte-Anne
Session D : Gestion des emprises routières : espèces exotiques envahissantes, eaux de surface, et pistes de VHR
Les paysages urbains voient apparaître une quantité grandissante de bassins de rétention dont la vocation est de pallier la perte de certains services écologiques normalement rendus par les écosystèmes naturels. Bien que leur rôle soit principalement le contrôle des débits de pointe augmentés par l’imperméabilisation des sols, ces ouvrages de gestion des eaux pluviales offrent des opportunités d’aménagement beaucoup plus larges.
Un exemple réalisé par le MTMDET dans l’échangeur entre les autoroutes Félix-Leclerc et Laurentienne démontre qu’une conception intégrée permet d’optimiser les bassins de rétention en multipliant leurs fonctions écologiques en contexte autoroutier. Des aménagements fauniques, floristiques et paysagers ont mené à la création d’un écotone riverain esthétique et productif et au développement d’une biodiversité typique des milieux humides et aquatiques. Inspirés par ce succès, d’autres aménagements intégrant les mêmes principes sont en préparation.
En plus d’enrichir l’expérience visuelle des automobilistes, une telle approche réintègre à la trame urbaine des services écologiques jusqu’alors absents de vastes superficies non valorisées. L’atteinte de ces objectifs s’accompagne en revanche de plusieurs défis parmi lesquels la lutte aux plantes envahissantes et la promotion de la valeur écologique de ces aménagements auprès du public et des autorités responsable de la protection de l’environnement.
09:50 - 10:15
Deux sessions en parallèle
Session C : Salle Ambassadeur
Session D : Salle Sainte-Anne
Session C : Adaptations des structures existantes et nouvelles constructions pour le passage de la faune
Session D : Gestion des emprises routières : espèces exotiques envahissantes, eaux de surface, et pistes de VHR
09:50 - 10:15 Session C 
Ajout de clôtures et de passages pour la grande faune aux abords de la route 138 à Petite-Rivière-Saint-François : impacts immédiats sur la sécurité routière et la fréquentation des corridors biologiques nouvellement aménagés
- Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec (MTMDET), D.T. de la Capitale-Nationale
Salle Ambassadeur
Session C - Adaptations des structures existantes et nouvelles constructions pour le passage de la faune
À environ 70 km à l’est de la Ville de Québec, le secteur des Caps de Charlevoix, chevauche les municipalités de Saint-Tite-des-Caps et de Petite-Rivière-Saint-François entre la route 138 et le fleuve St-Laurent. La densité d’orignaux y est élevée, soit 10 à 15 orignaux/10 km2. Les conditions qui prévalent dans ce secteur favorisent la dispersion des orignaux de part et d’autre de la route et par le fait même l’occurrence de plusieurs collisions annuellement. Des inventaires de pistes, conjugués à la localisation des collisions ont motivé le MTMDET à aménager, en 2007, une clôture haute à grande faune de chaque côté de la route pour sécuriser le secteur le plus problématique. Quelques années plus tard, le nombre d’accidents avec l’orignal s’est accru à l’extérieur de la section clôturée. En 2014, le MTMDET a prolongé les clôtures dans les deux directions, puis a aménagé deux passages inférieurs pour la grande faune. En 2015 et 2016, une réduction spectaculaire des collisions avec l’orignal a été observée dans ce tronçon routier. Depuis ce temps, les deux passages inférieurs sont régulièrement franchis avec succès, principalement par des orignaux.
09:50 - 10:15 Session D
Pistes de véhicules hors route (VHR) traversant les habitats fauniques : Exemples de projets réalisés afin de minimiser les impacts sur la faune et la connectivité
- Fondation de la faune du Québec
Salle Sainte-Anne
Session D : Gestion des emprises routières : espèces exotiques envahissantes, eaux de surface, et pistes de VHR
Depuis les dernières années, l’industrie des véhicules hors route (VHR) a gagné en popularité au Québec. On compte aujourd’hui plus d’un million d’adeptes qui pratiquent cette activité. Cet engouement pour la pratique du VHR entraine également une augmentation du développement du réseau de sentiers. À l’heure actuelle, il y aurait 33 000 km de sentiers de motoneiges et 25 000 km de sentiers de véhicules tout-terrain. Ces sentiers, et les infrastructures qui y sont rattachées, ont des impacts significatifs sur les habitats fauniques dont la perte de connectivité, la dégradation de la qualité des habitats aquatiques et terrestres, le dérangement de la faune, etc. La Fondation de la faune du Québec, grâce au financement du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports (MTMDET), soutient depuis 2010 différents projets visant à améliorer les sentiers de VHR afin de mieux protéger la faune et les habitats fauniques. Cette présentation vise à présenter certaines de ces initiatives.
10:15 - 10:40 
Pause
 
10:40 - 11:05
Deux sessions en parallèle
Session E : Salle Ambassadeur
Session F : Salle Sainte-Anne
Session E : Détection et suivi des mouvements fauniques
Session F : Conception et ingénierie des passages fauniques
10:40 -11:05 Session E
Identification des corridors et passages fauniques de part et d’autre de l’autoroute 10 Est au Québec (Estrie et Montérégie Est)
et l’étudiante - Corridor appalachien et Université Concordia
Salle Ambassadeur
Session E : Détection et suivi des mouvements fauniques
Présentation d’un vaste projet de partenariat visant l’identification et la protection de corridors et passages fauniques de part et d’autre de l’autoroute 10 Est dans le sud du Québec, entre les km 68 (Granby) et 143 (Sherbrooke), sur le territoire d’action de Corridor appalachien.
En 2014-2015, un protocole rédigé conjointement par Corridor appalachien, le ministère des Transports du Québec (MTMDET), le ministère de la Faune (MFFP), le ministère de l’Environnement (MDDELCC) et l'Université de Sherbrooke, a commencé à être mis en œuvre par ces mêmes partenaires, auxquels se sont joints la SÉPAQ (Parc national du Mont-Orford) et plusieurs municipalités clés.
En 2015-2016, un premier projet de recherche avec l'Université de Sherbrooke a permis d'identifier les secteurs prioritaires pour des interventions visant l'amélioration de structures routières en place au bénéfice d'un déplacement sécuritaire des animaux. En 2016-2017, un second projet de recherche avec l'Université Concordia a permis de valider l'utilisation réelle par la faune de ponts et ponceaux ciblés dans ces secteurs prioritaires, grâce à l'installation de caméras à déclenchement automatique. Les faits saillants de cette dernière recherche seront présentés, notamment en ce qui a trait aux espèces fauniques détectées et à leur fréquence d'utilisation des ponts et ponceaux selon le niveau d'activité humaine en cours.
Les actions de l’ensemble des partenaires impliqués se poursuivent afin de mener à des recommandations qui se concrétiseront par des aménagements sur l’autoroute 10, dans le but d’améliorer la sécurité routière des usagers, ainsi que la perméabilité des infrastructures routières pour la faune.
10:40 - 11:05 Session F
Concours international d’architecture ARC (conception intégrée du paysage et de l'infrastructure)
et - ARC Solutions
Salle Sainte-Anne
Session F : Conception et ingénierie des passages fauniques
En tant que première compétition destinée à résoudre le problème du passage sécuritaire des humains et de la faune, le Concours international de conception d'infrastructure de passage faunique ARC (ARC International Wildlife Crossing Infrastructure Design Competition), a mis au défi les meilleures et les plus novatrices équipes de design afin de faire naître la prochaine génération d'infrastructures de passages fauniques pour les routes nord-américaines. Les passages fauniques sont l'occasion d’innover dans les matériaux, les caractéristiques et les approches de construction. Cette exploration est importante, compte tenu de la diversité des routes, des habitats et des espèces sauvages pour lesquels des solutions abordables et sécuritaires doivent être trouvées à travers le continent. Les équipes de conception ont été mises au défi de développer de nouvelles solutions pour des structures de passage faunique qui seraient rentables, soucieuses de l’écologie, sûres et flexibles; ils ont développé des concepts qui pourraient facilement être adaptés à une large utilisation à divers endroits et sous de nombreuses conditions.

Pour satisfaire aux critères définis par le concours ARC, les structures de passage faunique ont nécessité la création d’une nouvelle catégorie d'infrastructures et une approche interdisciplinaire pour une planification et une conception efficaces. La conception de l'infrastructure faunique est nécessairement un projet collaboratif, qui nécessite l'apport de nombreux types d'experts, des écologistes aux architectes, en passant par les aménagistes du paysage, les ingénieurs et les spécialistes du transport. Le concours ARC a démontré qu'il est possible de concevoir non seulement des structures de passage faunique innovantes et pratiques, mais aussi de développer un processus qui relève le défi de construire en répondant simultanément aux enjeux liés au transport, à la résilience aux changements climatiques, aux conditions de l'habitat et aux besoins accrus de passages pour la faune.
11:05 -11:30
Deux sessions en parallèle
Session E : Salle Ambassadeur
Session F : Salle Sainte-Anne
Session E : Détection et suivi des mouvements fauniques
Session F : Conception et ingénierie des passages fauniques
11:05 - 11:30 Session E
Analyses spatiales et temporelles des collisions routières impliquant les cervidés sur l’axe routier 85/185 au Témiscouata
et l’étudiant - Université du Québec à Rimouski (UQAR)
Salle Ambassadeur
Session E : Détection et suivi des mouvements fauniques
Depuis quelques décennies, l’écologie routière intéresse les chercheurs en écologie animale en raison du développement incessant des réseaux routiers observés à l’échelle mondiale. Les impacts de cette augmentation sont bien connus, variant d’une augmentation du niveau de fragmentation des habitats à un risque croissant de collisions routières entre des véhicules et la faune. Ces collisions représentent par endroit un problème sérieux de sécurité routière qu’il importe d’étudier afin d’en limiter l’occurrence. Parmi les variables pouvant jouer un rôle dans un évènement de collision avec la faune, notons les caractéristiques de la route, celles du paysage et diverses variables influençant la visibilité du conducteur. Dans une optique de développement routier, il importe de bien comprendre comment ces variables influencent les comportements de déplacement des animaux et, dans un deuxième temps, le risque de collision avec un véhicule. Dans le cadre de cette présentation, nous utiliserons l’exemple de la route 185, qui relie Rivière-du-Loup au Nouveau-Brunswick, pour discuter des variations spatiotemporelles des facteurs pouvant expliquer les collisions avec l’orignal (Alces americanus) et le cerf de Virginie (Odocoileus virginianus). Une bonne compréhension de la dynamique des déplacements fauniques permettra l’aménagement de structures d’atténuation comme les clôtures à grande faune et les passages fauniques dans le but de réduire les collisions routières tout en maintenant une connectivité fonctionnelle entre les habitats se retrouvant de part et d’autre des routes.
11:05 - 11:30 Session F
Passages fauniques pour les cerfs de Virginie de l’autoroute Robert-Cliche : De la conception des aménagements à la réalité des chantiers de construction
et - Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec (MTMDET), D.T. de Chaudières-Appalaches
Salle Sainte-Anne
Session F : Conception et ingénierie des passages fauniques
L’autoroute Robert-Cliche (A-73) en Beauce a fait l’objet de nombreux chantiers de construction depuis dix ans. Le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec a travaillé simultanément à construire une chaussée parallèle à celle existante, sur 32 km, entre Sainte-Marie et Beauceville, et à prolonger l’autoroute sur 18 km entre Beauceville et Saint-Georges.

La conception des différents projets routiers de l’A-73 s’est échelonnée sur près de 20 ans. Dès les années 1990, la problématique des collisions routières impliquant des cervidés devient une préoccupation dans plusieurs régions du Québec. En partenariat avec le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, le MTMDET entreprend alors de concevoir un tronçon d’autoroute qui traverse un ravage de cerfs de Virginie. Il apparaît alors essentiel de construire une route perméable aux déplacements des cervidés. Vingt ans plus tard, l’A-73, qui traverse deux ravages de cerfs de Virginie, inclut 22,3 km de chaussées clôturés, 62 sautoirs et 10 passages à grande faune.

En survolant les différents aménagements fauniques construits au fil des années dans l’emprise de l’A-73, la présentation traitera essentiellement des défis rencontrés en chantier pour passer d’un aménagement dessiné sur plan à un aménagement utile pour le cerf même vingt ans après sa construction.
11:30 - 12:00
Actions concrètes en écologie routière sur l’axe routier 73 / 175 : Introduction à la sortie sur le terrain du mercredi
et - Université Concordia et MTMDET, D.T. de la Capitale-Nationale
Salle Sainte-Anne
Les grandes lignes de la sortie terrain du mercredi seront présentées. Il sera encore temps de s'inscrire à la sortie terrain du lendemain.
12:00 - 13:00
Dîner
 
13:00 - 13:25
Deux sessions en parallèle
Session G : Salle Ambassadeur
Session H : Salle Sainte-Anne
Session G : Adptation aux changements climatiques
Session H : La force des partenariats
13:00 - 13:25 Session G
Les défis de l’adaptation aux changements climatiques au Québec dans un contexte d'écologie routière
- Ouranos
Salle Ambassadeur
Session G : Adaptation aux changements climatiques
Les enjeux liés aux changements climatiques pour l’écologie routière sont nombreux, complexes et variés sur le territoire québécois. Il est donc important de bien s’y préparer. Cette planification et adaptation aux changements climatiques nécessite une bonne compréhension de l’ampleur et de la vitesse des changements attendus ainsi que des impacts qui y sont reliés, d’autant plus que tous ces facteurs peuvent varier entre différentes régions et différents secteurs d’activités. La présentation fera un état des connaissances des tendances observées et des projections pour plusieurs indicateurs climatiques d’intérêts pour différentes thématiques de l’écologie routière au Québec, tels que les températures extrêmes chaudes, les précipitations, ainsi que les événements de gel-dégel et les redoux. Les vulnérabilités face à un climat en changement seront ensuite abordées suivi d’une discussion des impacts directs, l’effet sur les matériaux et structures, et indirects, soit l’effet des changements climatiques sur l’environnement naturel. Les concepts liés à l’adaptation aux changements climatiques seront ensuite introduits, suivis de certains exemples concrets pour les infrastructures routières. Enfin, des outils disponibles au Québec afin de faciliter l’adaptation aux changements climatiques seront présentés.
13:00 - 13:25 Session H
Exemple de réussite en écologie routière : partenariats et formations au Vermont
- Vermont Agency of Transportation (Vtrans)
Salle Sainte-Anne
Session H : La force des partenariats
Le développement d’un programme de partenariats et de formations régulières s’est avéré être l’outil le plus efficace pour améliorer et institutionnaliser la prise en compte de l’écologie routière au sein de l’Agence des Transports du Vermont (ou VTrans, pour Vermont Agency of Transportation).
Des formations en écologie routière ont été offertes au personnel de VTrans depuis 2002. Ces formations, qui s’adressent aux ingénieurs, aux concepteurs, aux gestionnaires de projets, aux planificateurs en transports et au personnel affecté aux opérations, visent à les sortir les employés de leurs bureaux ou de leurs garages, et à leur faire découvrir les milieux naturels critiques adjacents aux routes et aux ponts du Vermont. Ces formations aident les décideurs et les concepteurs à mieux comprendre l’écologie du Vermont, et les soutiennent dans la recherche et la mise en œuvre de solutions créatives face aux préoccupations croissantes impliquant la faune et le réseau routier. De telles solutions impliquent souvent des partenariats avec d’autres agences gouvernementales, des agences fédérales, des ONG, et des provinces et des états voisins, en les outillant dans leur travail hors des emprises routières.
VTrans se doit d’assurer les déplacements sécuritaires et efficaces des usagers et des marchandises sur son réseau routier, tout en tenant compte de la réalité environnementale. VTrans ne réalise aucun projet d’aménagement ou de gestion en dehors de ce réseau, c’est-à-dire qu’il n’intervient pas dans les milieux naturels au-delà des emprises routières. Les partenariats sont donc essentiels à la réussite des projets, et sans eux, on s’exposerait à un risque certain de perte d’habitats critiques de part et d’autre des infrastructures de transport conçues pour faciliter les passages fauniques.
13:25 - 13:50
Deux sessions en parallèle
Session G : Salle Ambassadeur
Session H : Salle Sainte-Anne
Session G : Adaptation aux changements climatiques
Session H : La force des partenariats
13:25 - 13:50 Session G
Vulnérabilité des infrastructures routières de l’Est du Québec à l’érosion et à la submersion côtière dans un contexte de changements climatiques
- Université du Québec à Rimouski (UQAR)
Salle Ambassadeur
Session G : Adaptation aux changements climatiques
Dans l’est du Québec un tiers de la population et près de 60 % des routes nationales sont situées à moins de 500 m des côtes. Cette étude menée pour le ministère des Transports du Québec (MTQ) avait pour but de mieux connaitre, comprendre et quantifier la vulnérabilité des 2 258 km de leurs routes de l’est du Québec à l’érosion et à la submersion dans un contexte de changements climatiques. La première phase du projet a permis de quantifier l’exposition des routes à l’érosion et la submersion côtières. Plus de 33 km de route sont exposés de manière imminente à l’érosion, alors que 623 km supplémentaires seront exposés d’ici 2100. De plus, actuellement, durant les tempêtes, 96 km sont potentiellement submersibles. La deuxième phase du projet a élaboré un Indice de Vulnérabilité des Routes aux Aléas Côtiers (IVRAC) pour le court (2020), le moyen (2060) et le long terme (2100) sur neuf sites témoins (122,4 km de routes). Cet indice inclut 15 paramètres relatifs à l’exposition à l’érosion et à la submersion côtières, aux caractéristiques du segment de route, à celles du réseau ainsi qu’à la présence éventuelle de structure de protection. L’indice a été classé en 5 niveaux selon les actions à entreprendre pour réduire la vulnérabilité; allant de non vulnérable (aucune intervention nécessaire) à critique (intervention immédiate nécessaire). Les bases de données et les recueils de cartes ont été remis au MTQ. Ces outils d’aide à la décision permettent de contribuer à une meilleure gestion des routes côtières, de planifier les priorités d’actions pour l’avenir et de déterminer sur quel paramètre intervenir.
13:25 - 13:50 Session H
Portrait de la mortalité de la faune sur les routes de la région de l'arche Frontenac en Ontario: de la science à l'action
- Queens University
Salle Sainte-Anne
Session H : La force des partenariats
Les stratégies visant à réduire la mortalité de la faune sur les routes constituent une composante importante de nombreux efforts de conservation. Cependant, leur succès dépend de la connaissance des patrons temporels et spatiaux de la mortalité. Nous présentons un aperçu de ces patrons que l’on a étudié dans la région de l’arche de Frontenac en Ontario; qui est le prolongement sud du bouclier canadien, un milieu riche en biodiversité traversé par trois routes majeures, y compris l'autoroute 401, la route la plus achalandée du Canada. Des inventaires périodiques pour consigner des informations sur la mortalité faunique ont été réalisés à pied, à vélo et en automobile le long de ces trois autoroutes au cours des 10 dernières années et les données ont été utilisées pour identifier les points névralgiques de la mortalité faunique afin d'identifier les lieux prioritaires où mettre les efforts d'atténuation. La grande quantité de données recueillies nous a permis d'explorer plusieurs autres sujets, par exemple l’ampleur spatiale et temporelle des points névralgiques, leur relation avec les caractéristiques des habitats et de la route et les différences dans la sensibilité des espèces à la mortalité routière. À ce jour, les stratégies proposées pour l'atténuation des impacts ont surtout porté sur des approches efficaces à l’échelle du site, tel que la pose de clôtures ainsi que l’entretien et l'adaptation des ponceaux, en particulier pour les espèces de serpents et de tortues à risque. Le défi à relever est maintenant d'intégrer ces efforts dans une stratégie plus large à l’échelle du paysage visant à restaurer la connectivité écologique dans la région et à intégrer des stratégies plus ambitieuses telles que les passages fauniques supérieurs et inférieurs et la restauration de l'habitat.
13:50 - 14:15
Deux sessions en parallèle
Session G : Salle Ambassadeur
Session H : Salle Sainte-Anne
Session G : Adaptation aux changements climatiques
Session H : La force des partenariats
13:50 - 14:15 Session G
Suivre le courant: conserver des paysages résilients et connectés
- The Nature Conservancy, New Hampshire
Session G : Salle Ambassadeur
Afin de suivre un climat en évolution rapide et de survivre, les plantes et les animaux doivent se déplacer. En 2016, The Nature Conservancy a complété une analyse des «paysages résilients et connectés pour la conservation des milieux naturels». Cette étude novatrice cartographie des sites résilients aux changements climatiques, des milieux riches en biodiversité et des zones de déplacement d'espèces (zones et corridors) dans l'est de l'Amérique du Nord. L'étude utilise l'information pour prioriser une gamme d’options de zones prioritaires pour la conservation qui permettent d’harmoniser naturellement ces éléments dans un réseau de sites résilients intégrés aux zones de déplacement des espèces et, par le fait même, jettent les bases nécessaires à l’élaboration d’un plan de conservation régional représentatif de l’ensemble des habitats, mais qui offre la possibilité à la nature de s'adapter et de changer. La présentation comprendra un survol des approches utilisées pour développer cette gamme d’options de zones prioritaires pour la conservation, et de la façon dont les couches de données peuvent être utilisées pour identifier les endroits où les routes peuvent représenter un risque pour la connectivité régionale. La présentation évaluera également comment les modèles prédictifs des déplacements régionaux peuvent être utilisés pour renseigner sur l'efficacité de différentes approches de mitigation de la fragmentation par le réseau routier.
13:50 - 14:15 Session H
Partenariats pour la création de la ceinture verte et bleue de Montréal
- Nature-Action Québec
Salle Sainte-Anne
Session H : La force des partenariats
La création d’une ceinture verte est un projet collectif. Couvrant 1,7 million d’hectares sur 82 municipalités et abritant 4 millions de personnes, la protection, la restauration et la mise en valeur des milieux naturels de la Ceinture verte de Montréal ne peuvent être réalisées sans une harmonisation des usages avec les différents acteurs présents sur le territoire. Depuis 2014, plus de 150 organismes municipaux, gouvernementaux et de la société civile ont été rencontré lors de plus de 80 rencontres. Quatre plans d’action ont été réalisés avec des instances municipales et régionales, permettant une planification de la gestion de milieux naturels en concertation avec plusieurs directions des villes ainsi que des organismes présents sur les territoires concernés. L’objectif: Assurer la pérennité de nos infrastructures naturelles collectives, qui rendent pour plus de 4.3 milliards de dollars de services écologiques annuellement. Lors de cette présentation les éléments suivants seront abordés :
• Prendre connaissance de projets concrets impliquant des partenariats stratégiques dans un contexte complexe et multi-intervenants
• Inspirer à se sortir des dynamiques de fonctionnement en « silo »
• Faire la démonstration qu’ensemble on avance peut-être moins vite mais qu’on est plus forts, plus résilients
• Comprendre les éléments déclencheurs et les facteurs de succès de ce partenariat
14:15 - 14:40
Deux sessions en parallèle
Session G : Salle Ambassadeur
Session H : Salle Sainte-Anne
Session G : Adaptation aux changements climatiques
Session H : La force des partenariats
14:15 - 14:40 Session G
Leçons apprises dans l'État du Vermont suite au passage de la tempête tropicale Irène
- Vermont Agency of Transportation (Vtrans)
Salle Ambassadeur
Session G : Adaptation aux changements climatiques
La tempête tropicale Irène a dévasté l’état du Vermont à l’été 2011. De nombreuses résidences ont été détruites et plusieurs vies perdues. Treize communautés du Vermont se sont retrouvées isolées suite à la destruction de routes et de ponts. La plupart des structures affectées avaient fait l’objet de considérations minimales quant aux risques d’inondations potentiels lors de leur conception. Celles qui avaient conçues en fonction des risques d’inondation et afin d’assurer le libre passage des espèces aquatiques ont résisté au passage de la tempête.
Depuis cette tempête, la géomorphologie fluviale, qui étudie les cours d’eau et leurs interactions avec l’environnement à l’échelle du paysage, est devenue un élément déterminant dans la conception des ponceaux, des ponts et des routes qui enjambent ou sont adjacentes à un cours d’eau. Sa prise en compte permet non seulement de réduire le risque de défaillance lors d’une tempête, mais aussi de faciliter les déplacements de la faune terrestre et aquatique à travers le réseau routier.
Le Vermont a révisé son approche de conception standard sur le réseau routier local et national afin de répondre aux critères d’éligibilité des fonds fédéraux d’aide d’urgence. Si les standards de conception n’exigent pas que la structure soit dimensionnée de façon à résister à de futures tempêtes, les fonds d’aide fédéraux ne peuvent être versés que pour réparer la structure en question à l’identique, l’exposant ainsi à de futures situations d’urgence.
14:15 - 14:40 Session H
Évaluation et priorisation des barrières aquatiques dans le nord-est des États-Unis par le biais du réseau North Atlantic Aquatic Connectivity Collaborative (NAACC)
- The Nature Conservancy
Salle Sainte-Anne
Session H : La force des partenariats
La fragmentation des habitats aquatiques par les barrages et les traverses de cours d’eau est une menace majeure pour les espèces aquatiques. Les traverses de cours d’eau limitent également la capacité de l'eau à circuler librement pendant les événements climatiques extrêmes, ce qui peut entraîner des défaillances des ponceaux et l’emportement de routes. L'élimination stratégique de barrages et la mise à niveau des traverses de cours d’eau peuvent accroître la connectivité de l'habitat et améliorer la résilience des infrastructures routières. Le réseau North Atlantic Aquatic Connectivity Collaborative (NAACC) est un partenariat entre différents organismes gouvernementaux, académiques et à but non-lucratif. Il a été fondé grâce à un financement du U.S. Fish & Wildlife Service et du Hurricane Sandy Relief Fund dans le but d’encadrer et d’appuyer les efforts visant à évaluer et à améliorer la connectivité et la résilience des milieux aquatiques dans les 13 États situés entre le Maine et la Virginie grâce à une foule d'activités. Sous l’égide du NACCC, The Nature Conservancy a récemment achevé le Northeast Aquatic Connectivity Project. Ce projet avait pris de l’expansion depuis 2011 avec l’intégration des traverses de cours d’eau et des barrages, et le développement d’un outil d’aide à la prise de décision en ligne. Les résultats obtenus peuvent être utilisés pour identifier des projets potentiels de restauration de cours d’eau, appuyer des demandes de financement et éclairer les décisions prises en cette matière et, enfin, aider aux activités de communication et de sensibilisation. Cette présentation donnera un aperçu de la NAACC et de ses activités et décrira ensuite de manière plus approfondie les méthodes utilisées dans le cadre du Northeast Aquatic Connectivity Project, les résultats qui en ont découlé ainsi que des exemples de leur utilisation.
14:40 - 15:05
Pause
 
15:05 - 15:30
Corridor appalachien : Une stratégie de conservation au service de la connectivité
- Corridor appalachien
Salle Ambassadeur
Depuis sa création en 2002, Corridor appalachien poursuit la mise en œuvre de sa stratégie de conservation des montagnes Vertes, basée sur la protection d’un réseau écologique composé de grands noyaux de conservation et de corridors naturels. Les récentes études sur la connectivité à l’échelle des paysages et la résilience des écosystèmes des Appalaches face aux changements climatiques confirment toute la pertinence et la nécessité de cette initiative de conservation à grande échelle.

À ce jour, un peu plus de 130 km2 de milieux naturels ont été protégés sur le territoire d’action de l’organisme et ce, principalement dans les grands noyaux de conservation. La priorité est maintenant de protéger la connectivité entre ces noyaux de conservation; le défi est de taille et les obstacles nombreux. Ce grand chantier ne pourra se concrétiser par les seuls efforts de l’intendance privée. Une approche élargie et la mise en commun des compétences respectives des intervenants responsables de l’aménagement du territoire et des infrastructures routières doivent être mise de l’avant.

La présentation tracera un survol des travaux en cours pour l’identification et la protection de la connectivité dans les montagnes Vertes et abordera les outils de conservation en terres privées de même que la nécessité d’avoir un dialogue avec les instances municipales afin que l’aménagement du territoire contribue au maintien de la connectivité.
15:30 - 15:55
Deux sessions en parallèle
Session I : Salle Ambassadeur
Session J : Salle Sainte-Anne
"Session I : Planification territoriale et connectivité écologique
Session J : Aspects techniques de l’adaptation aux changements climatiques"
15:30 - 15:55 Session I
Le rôle des aménagistes dans le maintien de la connectivité écologique
- MRC de Marguerite-D’Youville
Salle Ambassadeur
Session I : Planification territoriale et connectivité écologique
Le concept de développement durable est aujourd’hui au cœur des préoccupations de tous les professionnels impliqués dans une démarche de planification. De par la nature de ses fonctions, l’aménagiste régional se trouve à faire le pont entre les exigences formulées et les aspirations légitimes des élus municipaux, des différents groupes de citoyens, ainsi que du gouvernement. Dans l’évolution de ce processus de conciliation, l’aménagiste régional est fréquemment placé au centre de la concertation. Nous tâcherons de présenter les multiples tâches et rôles qui attendent les aménagistes régionaux dans le maintien de la connectivité écologique. De plus, nous ferons un survol des conditions gagnantes pouvant mener à l’intégration de préoccupations écologiques à l’intérieur d’un schéma d’aménagement. Enfin, nous tenterons de formuler quelques attentes dans le but d’améliorer la concertation des différents intervenants.
15:30 - 15:55 Session J
La gestion des traverses de cours d’eau de l’Est du Québec aux prises avec des problématiques hydro-sédimentaires, dans un contexte de changements climatiques
- Université du Québec à Rimouski (UQAR)
Salle Sainte-Anne
Session J : Aspects techniques de l’adaptation aux changements climatiques
La gestion des infrastructures routières est confrontée à plusieurs problématiques rattachées à la dynamique des cours d’eau – l’érosion du lit et des berges, l’obstruction des traverses par des sédiments ou des débris ligneux ainsi que l’inondation des chaussées. Les changements climatiques sont susceptibles d’exacerber ces processus par la modification des débits liquides et solides. De plus, les changements climatiques s’additionnent à d’autres facteurs initiateurs de changements, par exemple le rétablissement des flux sédimentaires conséquents à la fin des pratiques de la drave et à l’adoption de politique environnementale limitant le nettoyage systématique des cours d’eau. Un projet de collaboration avec le Ministère des Transports du Québec a mené à l’étude de plusieurs cours d’eau de l’Est du Québec où la gestion des traverses est confrontée à des défis posés par l’évolution de la dynamique hydro-sédimentaire (rivières Ouelle, Marsoui, de l’Anse-Pleureuse, Matane, Ruisseau Kilmore et Ruisseau d’Argent). Cette présentation inclura une sélection de figures de cas ainsi que des outils méthodologiques pour l’analyse et la recherche de solutions durables.
16:20 - 16:45
Deux sessions en parallèle
Session I : Salle Ambassadeur
Session J : Salle Sainte-Anne
Session I : Planification territoriale et connectivité écologique
Session J : Aspects techniques de l’adaptation aux changements climatiques
16:20 - 16:45 Session I
Prise en compte de la connectivité : exemples d’une municipalité de l’Estrie (Québec)
- Municipalité d'Austin
Salle Ambassadeur
Session I : Planification territoriale et connectivité écologique
En 2016, la municipalité d’Austin, en Estrie, a adopté un plan d’urbanisme novateur et a modifié ses règlements de zonage et de lotissement, afin de tenir compte de la volonté exprimée par les citoyens de protéger les milieux naturels, sous tous leurs aspects, lors de consultations sur la planification stratégique. Elle y a intégré plusieurs mesures pour protéger des corridors fauniques reliant des grands massifs forestiers.
16:20 - 16:45 Session J
Changements climatiques et ouvrages hydrauliques : que doit-on faire pour maintenir un niveau de performance adéquat à long terme ?
- Institut national de la recherche scientifique (INRS), Centre Eau Terre et Environnement
Salle Sainte-Anne
Session J : Aspects techniques de l’adaptation aux changements climatiques
L’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère terrestre aura une incidence majeure sur le climat. Outre un réchauffement global des températures à l’échelle terrestre, elle entrainera une modification des régimes de précipitations et notamment des précipitations les plus intenses. Les conséquences de ces changements affecteront de façon globale le niveau de service des divers ouvrages et infrastructures hydrauliques en place et initialement conçus en fonction des fréquences historiques d’occurrence des pluies extrêmes. Le présent exposé entend, dans un premier temps, faire le point sur l’état actuel des connaissances sur l’évolution future des précipitations extrêmes au Québec et plus spécifiquement sur les courbes Intensité-Durée-Fréquence (IDF). L’exposé abordera, dans un deuxième temps, les moyens et mesures à mettre en œuvre afin d’adapter nos infrastructures actuelles et nos modes de conception à la nouvelle donne climatique afin d’assurer un niveau de service acceptable à long terme dans un contexte de changements climatiques.
16:45 - 17:15
Pour une stratégie d’atténuation efficace : priorité à la prévention de la mortalité routière
- Carleton University
Salle Ambassadeur
Afin d’établir une stratégie efficace d’atténuation des effets des routes sur la faune, il est indispensable de mettre l’accent sur les espèces dont les populations sont les plus sensibles aux effets de la fragmentation des habitats naturels par les routes, c’est-à-dire les amphibiens, les reptiles et les mammifères à faible taux de reproduction. Ces espèces sont particulièrement sensibles à la mortalité routière. La priorité est donc à la prévention de la mortalité routière, mais comment y parvenir ? Tout d'abord, cela ne passe pas par la seule installation d’écopassages. Rien ne prouve que les écopassages utilisés seuls réduisent la mortalité routière. Il faut donc mettre l’emphase sur les structures et les mesures qui empêchent les animaux de traverser les routes, d’une façon ou d’une autre. Mais où installer ces structures et mesures de blocage ? On ne peut pas se fier uniquement aux analyses hotspots pour choisir les portions de routes où installer des clôtures ou autres structures de blocage. Tout tronçon de circulation élevée longeant des habitats naturels mérite l’installation de telles structures.
17:15 - 19:00
Évènement de réseautage organisé par Deux Pays, Une Forêt et son programme de connectivité transfrontalière
Atrium
Inscription nécessaire
Soirée libre

Mercredi, 25 octobre 2017
07:00 - 12:30 
Inscriptions
07:00 - 08:30 
Petit déjeuner
Salle Ambassadeur
07:00 - 12:30 
Ouverture des kiosques et du hall des affiches
08:30-08:55
Les infrastructures naturelles : une stratégie d’adaptation aux changements climatiques
- Université du Québec en Outaouais (UQO)
Salle Sainte-Anne
Les infrastructures naturelles représentent les milieux naturels en zones urbaines qui fournissent des services aux communautés. Parmi ces services, notons la prévention des inondations par les milieux humides, la purification de l’air par les végétaux ou la lutte contre les îlots de chaleur par les arbres urbains. Les infrastructures naturelles représentent l’une des plus importantes et efficaces mesures d’adaptation aux changements climatiques et de prévention des événements extrêmes. Bien que les bénéfices offerts par la biodiversité et les écosystèmes soient bien connus, mesurés et cruciaux pour la qualité de vie des citoyens, leur poids dans les processus de prise de décisions relatifs à l’aménagement du territoire est encore faible. Ceci s’explique entre autres par une méconnaissance des infrastructures naturelles et des pressions de l’étalement urbain. En effet, la protection et la restauration de la nature en ville sont plus souvent perçues comme des contraintes au développement et des pertes économiques plutôt que comme des investissements. La conférence vise à présenter des résultats de recherche sur l’économie et l’aménagement des infrastructures naturelles et des exemples d’aménagement dans la grande région de Montréal et à discuter de stratégies d’implantation applicables aux villes du Québec.
08:55 - 09:20
Deux sessions en parallèle
Session K : Salle Ambassadeur
Session L : Salle Sainte-Anne
Session K : Passages à petite faune et à herpétofaune
Session L : Implication des municipalités et des communautés
08:55 - 09:20 Session K
Le cas du passage à tortues de la route 245 à Bolton-Est (Estrie)
- Corridor appalachien
Salle Ambassadeur
Session K : Passages à petite faune et à herpétofaune
L’identification des menaces pesant sur les populations de tortue des bois de différentes rivières présentes sur le territoire de Corridor appalachien a révélé que la route 245 située à proximité de la rivière Missisquoi Nord constituait une menace particulièrement importante pour les tortues. En effet, puisque la dynamique des populations de tortues repose sur une grande longévité des adultes afin de compenser le faible recrutement en jeunes, elles ne peuvent répondre rapidement aux pertes d’individus occasionnées par la mortalité routière. En conséquence, les populations de tortues affectées par la mortalité routière peuvent rapidement s’exposer à un déclin significatif et courent le risque de disparaître localement. En 2012, une étude à donc été amorcée avec l’objectif de documenter la problématique de la mortalité routière des tortues le long de cette route, afin de susciter la mise en place de mesures de protection spécifiques et d’amorcer la mise en place de mesures adéquates pour réduire la mortalité routière des tortues dans les secteurs problématiques. Après une année d’étude, les données recueillies permettaient déjà d’identifier certains de ces secteurs. En parallèle à l’acquisition de connaissances permettant de préciser ces secteurs, un partenariat avec les intervenants locaux et régionaux a été établi (MFFP, MTMDET, municipalité de Bolton-Est) afin d’amorcer la mise en place de mesures adéquates permettant de réduire la mortalité routière des tortues dans les secteurs névralgiques. Mis au fait de la problématique, le MTMDET n’a pas hésité à intégrer à ses travaux de planification de réfection d’un ponceau, incluant plusieurs éléments d’aménagement favorisant le passage sécuritaire des tortues. Sous la direction du MTMDET, toutes les étapes du projet (de la conception à la réalisation) ont été réalisées de façon concertée. L’apport de tous les partenaires a été essentiel à l’achèvement de ce projet. Par ailleurs, tous participeront à l’entretien et au suivi du passage à tortues et ce, pour une période d’au moins 3 ans.
08:55 - 09:20 Session L
Étude de cas en écologie routière en Ontario: public, politiques et progrès
- Ontario Road Ecology Group (OREG)
Salle Sainte-Anne
Session L : Implication des municipalités et des communautés
La collaboration entre les organisations gouvernementales et non gouvernementales et le public a mené à la protection de la biodiversité locale sur une route municipale à forte densité de circulation qui traverse un habitat humide à Brampton, en Ontario. Cette étude de cas fournit un excellent modèle de travail sur la façon dont la législation, le dévouement du personnel et la science citoyenne ont contribué à la mise en œuvre de solutions d'atténuation pour une problématique faune/route. Ce projet pluriannuel impliquant de nombreux partenaires a permis de produire des données exhaustives sur les interactions entre la faune et la route, de réaliser des études sur la population de tortues, de développer une équipe de scientifiques amateurs dévouée et de promouvoir l'engagement et le soutien du public envers les initiatives d'écologie routière. Une stratégie d'atténuation a été élaborée et diverses mesures mises en œuvre, dont l’installation d’un ponceau spécifiquement conçu pour la faune, associé à une clôture d’exclusion. Les prochaines étapes consisteront à réaliser un suivi du site et à continuer à défendre la faune contre les menaces que constituent les routes, par l’amélioration de la connectivité à l’échelle du paysage.
09:20 - 09:45
Deux sessions en parallèle
Session K : Salle Ambassadeur
Session L : Salle Sainte-Anne
Session K : Passages à petite faune et à herpétofaune
Session L : Implication des municipalités et des communautés
09:20 - 09:45 Session K
Suivi de l’utilisation et de l'efficacité des clôtures et des passages à faune pour les petits et moyens mammifères le long de la route 175 au Québec: résultats et recommandations principales
Salle Ambassadeur
Session K : Passages à petite faune et à herpétofaune
Cette étude a permis d’évaluer l’efficacité de 18 passages fauniques destinés aux mammifères de petite et moyenne taille le long de la route 175, entre les villes de Québec et Saguenay. Des clôtures d’exclusion de 100 m ont été mises en place de part et d’autre de chaque passage. Les objectifs de la recherche portaient sur la mortalité routière, l’efficacité des passages fauniques ainsi que la perméabilité de la route à la faune. Les méthodes comprenaient des relevés de mortalité routière, l’utilisation de caméras numériques, de la radiotélémétrie VHF et des analyses génétiques.
Mortalité routière : Le porc-épic d’Amérique était l’espèce la plus fréquente dans les mortalités, suivi du renard roux, de la marmotte commune, de la mouffette rayée et du lièvre d’Amérique. La mise en place de clôtures a réduit la mortalité routière à l’intérieur des segments clôturés mais il y avait plus de mortalités aux extrémités des clôtures. Par conséquent, il n’y avait pas de réduction de la mortalité totale en comparaison avec les segments non clôturés.
Efficacité des passages fauniques : Le nombre moyen d’espèces ayant franchi la route via les passages fauniques se chiffre à 6,3. La mortalité routière s’avère inférieure aux passages fauniques qui sont utilisés plus fréquemment, sauf pour le porc-épic. Les résultats témoignent de la réussite importante des passages fauniques aménagés. Cependant, selon les photographies analysées, il semble que la martre d’Amérique, le pékan et le lynx du Canada n’aient jamais franchi avec succès les passages. Par ailleurs, peu de franchissements ont été observés pour la loutre de rivière, le renard roux, le porc-épic et le raton laveur.
Perméabilité de la route : Les martres peuvent franchir les quatre voies de la route 175, mais elles s’y risquent moins qu’aux abords de la route 381 à deux voies. L’analyse des gènes a permis de déceler une relation négative entre la parenté génétique et la présence de la route. Une route à quatre voies semble constituer une barrière plus importante qu’un axe à deux voies.
09:20 - 09:45 Session L
Engagement des municipalités et des communautés envers le maintien des corridors écologiques comme solution d’adaptation aux changements climatiques
- Conservation de la nature Canada (CNC)
Salle Sainte-Anne
Session L : Implication des municipalités et des communautés
Comme moyen d’adaptation aux changements climatiques, il importe de conserver la connectivité des paysages pour favoriser le maintien du bien-être humain, intrinsèquement lié à la richesse biologique et aux services écologiques. Dans le cadre du programme Action-Climat Québec (Fonds vert), Conservation de la nature mettra en œuvre un projet de connectivité écologique dans cinq zones prioritaires qui traversent diverses régions du sud du Québec.
Ce projet vise à accompagner les acteurs locaux et régionaux (MRC, municipalités, gestionnaires des forêts, citoyens, ONG) dans le maintien de la connectivité de leur territoire afin de faciliter l’adaptation aux changements climatiques. Les organismes suivants ont participé à l’élaboration du projet : Corridor Appalachien, Éco-corridors laurentiens, Nature-Action Québec, Deux Pays, Une Forêt et son programme « Staying Connected Initiative ». Les expertises locales et régionales seront mises en commun afin de mener des activités dans les cinq zones de connectivités ciblées. Les interventions inciteront à des changements de comportements et à l’adhésion des collectivités locales et régionales en faveur du maintien des corridors écologiques. Des activités d’intégration de connaissances, de création et de construction conjointes, d’engagement et d’accompagnement seront réalisées.
Au cours des trois prochaines années, les cinq corridors majeurs traversant le Québec méridional seront mis en valeur. En 2020, un plan d’intervention régional pour chaque zone de connectivité prioritaire sera en place pour la prochaine décennie. L’engagement des communautés à maintenir des corridors comme solution d’adaptation aux changements climatiques se traduira par des actions déployées par les intervenants municipaux, les gestionnaires forestiers et les propriétaires de terres privées.
09:45 - 10:10
Deux sessions en parallèle
Session K : Salle Ambassadeur
Session L : Salle Sainte-Anne
Session K : Passages à petite faune et à herpétofaune
Session L : Implication des municipalités et des communautés
09:45 - 10:10 Session K
Efficacité d’un concept unique de barrière et de passage inférieur pour réduire la mortalité des tortues sur les routes
- Glenside Ecological Services Ltd
Salle Ambassadeur
Session K : Passages à petite faune et à herpétofaune
Avec la fragmentation du paysage créée par un réseau de routes en expansion, la mortalité routière est devenue un sujet très préoccupant pour les populations de tortues de l'Ontario. Beaucoup de travail a été fait pour atténuer les impacts des routes sur ces dernières, allant de l'installation de panneaux de signalement à la conception de barrières artificielles et de passages inférieurs. Cependant, de nombreuses solutions sont temporaires, inefficaces ou coûteuses et donc impossibles à mettre en place à l’échelle municipale et provinciale. Nous avons étudié l'efficacité d’un concept unique de barrière fabriquée à partir de tuyaux en polyéthylène haute densité (HDPE) associée à un ponceau semiaquatique agissant comme passage souterrain. Deux sites témoins et un site d'essai ont été sélectionnés. Chaque site avait une longueur de 500 m et les zones humides adjacentes étaient reliées sous la route par un ponceau existant. Les sites ont été surveillés 7 heures/jour pendant les mois de mai et juin durant 3 ans. Après un an de suivi, une barrière a été installée sur les deux côtés de la route sur le site d'essai. Les extrémités de la paroi de la barrière ont été courbées sur elles-mêmes dans le but de détourner les tortues vers le passage souterrain et les zones humides. L'étude a examiné l'efficacité de la barrière pour réduire le nombre de tortues sur la route. L'activité des tortues au-delà de la barrière a également été évaluée pour déterminer si les tortues circulaient autour de celle-ci. Enfin, l'utilisation par les tortues du ponceau semi-aquatique après la fin des mesures de mitigation a été quantifiée afin de déterminer si la barrière empêchait la migration entre les zones humides. L'information recueillie est fort utile pour la conception de barrières et de passages inférieurs visant à atténuer la mortalité des tortues sur les routes.
09:45 - 10:10 Session L
Science citoyenne et participation des communautés au Vermont et au Québec : : les programmes WildPaths et Faune sans frontières
et - Cold Hollow to Canada (CHC) et Fiducie foncière de la vallée Ruiter (FFVR)
Salle Sainte-Anne
Session L : Implication des municipalités et des communautés
L’ampleur des défis écologiques actuels ainsi que l’urgence d’agir interpellent le monde de l’éducation à l’environnement et à l’écocitoyenneté, entre autres, par le déploiement et la valorisation de la science citoyenne et de l’engagement des communautés sur leur territoire. Le déclin de la biodiversité, la disparition des habitats ainsi que la perte de connectivité écologique et faunique, pressent le développement de stratégies inclusives qui optimisent le transfert des savoirs et des pouvoirs de tous les acteurs de la société. Les partenariats entre les experts d’un milieu, les groupes scientifiques et des citoyens informés et engagés à la protection de leur territoire, facilitent la mise en œuvre durable de projets écologiques. C’est dans cette perspective que la FFVR, en partenariat avec Corridor appalachien et la Fondation de la faune du Québec et inspiré du programme WildPaths de l’organisme Cold Hollow to Canada*, a développé le programme Faune sans frontières : la science citoyenne à son meilleur. Ce programme implique les citoyens du territoire des Appalaches du sud du Québec, dans la validation des passages fauniques par la méthode du pistage, vers l’achèvement d’un projet modèle de traverse routière qui reconnectera les corridors de déplacements de part et d’autre de l’autoroute 10.
* Le projet WildPaths de Cold Hollow to Canada (CHC) a été développé dans le but de fournir des données supplémentaires aux modèles de traversées routières élaborés par l’État du Vermont. La directrice de programmes de CHC, Bridget Butler, exposera la génèse du projet et de ses protocoles, les défis que présentent le recrutement, la gestion et le renouvellement de l’intérêt des bénévoles, ainsi que la plateforme iNaturalist (Open Source) utilisée pour documenter les observations
10:10 - 10:35 
Pause
10:35 - 11:05
Financement des passages fauniques : exemples d’ailleurs et perspectives pour le Québec
(ITTECOP), (ARC Solutions) et (CNC) - Programme ITTECOP (France), ARC Solutions et Conservation de la nature Canada (CNC)
Salle Ambassadeur
Cette présentation soulignera l'utilisation des partenariats public-privé (PPP) aux États-Unis et en France, y compris la façon dont ces partenariats peuvent servir à financer de nouveaux projets ou à accélérer la construction de projets existants. Des exemples de sources novatrices de financement public et privé seront présentés, tels que des instruments de financement approuvés par les électeurs, le financement par les fondations et le secteur privé, le crowdsourcing et le marketing des réseaux sociaux, ainsi que d'autres outils de pointe visant à accélérer la construction de passages fauniques grâce au financement public et privé.
Au Québec, comment permettre financièrement la construction de passages fauniques et en assurer l’entretien, l’amélioration et le suivi de l’efficacité à long terme? Quel devrait-être le rôle du gouvernement et du secteur privé dans ce financement de structures nécessaires pour favoriser la conservation de la biodiversité et l’adaptation aux changements climatiques? Lorsqu’il s’agit d’améliorer la sécurité routière, l’implication financière de l’état et du ministère responsable des transports peut s’envisager, mais quand est-il du volet de la conservation faunique? L’état devrait-il également jouer un rôle de mobilisateur et assurer la mise en place d’un fonds de démarrage à long terme pour favoriser la participation des communautés? Devrions-nous considérer des fonds de compensation en provenance du secteur privé en lien avec l’adaptation aux changements climatiques? Pouvons-nous intéresser des contributeurs privés pour accroître les retombées pour la faune et les activités récréatives ou touristiques d’une région? La connectivité des écosystèmes allant au-delà des frontières, pouvons-nous rassembler des acteurs dans un effort international?
11:05 - 12:10
Plénière
Panélistes : (Consultante en écologie), (Kheops) (Concordia) et (ITTECOP)
Animateurs : Yves Bédard (ABQ) et André Champoux (Corridor appalachien) -
Corridor appalachien, Université Concordia, Kheops, ITTECOP et Association des biologistes du Québec (ABQ)
Salle Ambassadeur
Les objectifs de cette session en plénière sont les suivants :
  • • Provoquer une discussion autour de la question centrale : Comment faire progresser le Québec en matière d’écologie routière?
  • • Jeter les bases de travaux post-colloque afin de donner suite aux pistes de solutions et aux priorités identifiées.
Afin d’atteindre ces objectifs, cinq thèmes seront abordés :
  1. Connectivité écologique et écologie routière
  2. Boîte à outils en écologie routière
  3. Centre de ressources/ registre des bonnes pratiques sur les mesures d’atténuation à la fragmentation des milieux naturels par les routes
  4. Partenariats et financement
  5. Acceptabilité sociale des projets d’écologie routière
Les panélistes invités présenteront brièvement leurs points de vue, puis les animateurs ouvriront la discussion entre les panélistes et l’assistance.
12:10 - 12:20
Bilan du colloque et prochaines étapes
Corridor appalachien
Salle Ambassadeur
12:20 - 12:30
Mot de clôture
Corridor appalachien
Salle Ambassadeur
12:30 - 12:50
Distribution des boîtes à lunch
Participants inscrits à la visite sur le terrain uniquement
12:50
Départ des autobus pour la visite sur le terrain
Participants inscrits à la visite sur le terrain uniquement
12:50 - 17:00
Visite terrain : les passages fauniques et autres réalisations environnementales sur l’axe routier 73 / 175
Participants inscrits à la visite sur le terrain uniquement
17:00
Retour des autobus à l'hôtel et fin du colloque
Participants inscrits à la visite sur le terrain uniquement

Conférenciers(ières)


Des spécialistes de divers secteurs* sont attendus pour échanger et partager les dernières découvertes et réalisations en lien avec l’écologie routière et l’adaptation aux changements climatiques.


*Notamment en écologie routière, environnement, biologie, zoologie, botanique, ingénierie, modélisation des changements climatiques, analyse de la connectivité écologique, gestion de projets de partenariats, planification territoriale, financement, protection des milieux naturels, et planification, construction et entretien d’infrastructures routières

  • Jessica Levine

    Jessica Levine

    Jessica Levine est conseillère principale en conservation, en adaptation au climat et en transport pour TNC Canada (filiale de The Nature Conservancy), et coordonnatrice du Programme de connectivité de l’organisme Deux Pays, Une Fôret 2P1F)

    Erik Martin

    Erik Martin

    Erik Martin est un spécialiste de l’écologie spatiale qui travaille pour The Nature Conservancy (TNC).

    Dr. Lenore Fahrig

    Dr. Lenore Fahrig

    Dr. Lenore Fahrig, professeure en biologie à l'Université Carleton à Ottawa depuis 1991, est mondialement reconnue pour ses recherches sur les effets de la perte et de la fragmentation de l'habitat et sur les effets des routes sur la biodiversité.

  • Alain Mailhot

    Alain Mailhot

    Alain Mailhot est professeur à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), Centre Eau Terre et Environnement depuis 2002.

    Martin Lafrance

    Martin Lafrance

    Martin Lafrance est un biologiste spécialisé en écologie des abords de route, qui œuvre depuis quinze ans à la Direction générale de la Capitale-Nationale du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec (MTMDET).

    Dr Jochen A.G. Jaeger

    Dr. Jochen A. G. Jaeger

    Dr Jochen A.G. Jaeger est professeur agrégé à l’Université Concordia de Montréal.

  • Dr. Andrew Gonzalez

    Dr. Andrew Gonzalez

    Dr. Andrew Gonzalez est professeur au département de biologie de l’Université McGill, et président-fondateur du Centre de la science de la biodiversité du Québec (CSBQ).

    James Brady

    James Brady

    James Brady, biologiste de l’environnement, travaille pour le Vermont Agency of Transportation (VTrans), notamment en ce qui a trait à l’identification des ressources naturelles dans le cadre des projets de transports réalisés dans le sud du Vermont.

    Mandy Karch

    Mandy Karch

    Mandy Karch assure la coordination du Ontario Road Ecology Group (OREG) depuis sa création en 2009.

  • Rob Ament

    Rob Ament

    Rob Ament partage son temps entre ses fonctions de responsable de la conservation pour le Center for Large Landscape Conservation (CLLC) et celles de directeur du programme d’écologie routière au Western Transportation Institute (WTI) de l’université du Montana.

    Alex Abbott

    Alex Abbott

    Alex Abbott est un spécialiste des systèmes d’information géographique (SIG) et de la restauration des cours d’eau.; il est mpliqué depuis 2000 dans le programme Gulf of Maine Coastal Program (GOMCP) du U.S. Fish and Wildlife Service.

    Isabelle Grégoire

    Isabelle Grégoire

    Isabelle Grégoire conçoit et enseigne des programmes en sciences de l'environnement et écocitoyenneté, dans les institutions scolaires et dans des contextes spécialisés ou citoyens, en tant que vulgarisatrice scientifique, formatrice ou guide naturaliste en plein air.

  • David Patrick

    David Patrick

    David Patrick est le directeur des programmes de conservation de The Nature Conservancy dans le New Hampshire.

    Dr. Claude Lavoie

    Dr. Claude Lavoie

    Dr. Claude Lavoie, biologiste de profession et titulaire d’un doctorat en biologie de l’Université Laval, est professeur titulaire à l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional de l’Université Laval où il enseigne depuis 1996.

    Lisette Maillé

    Lisette Maillé

    Mme Lisette Maillé est mairesse de la municipalité d’Austin et présidente du comité consultatif en développement durable de la MRC de Memphrémagog, dans les Cantons de l’Est.

  • Martin-Hugues St-Laurent

    Martin-Hugues St-Laurent

    Martin-Hugues St-Laurent est professeur associé à l’Université du Québec à Rimouski; il y enseigne et dirige un programme de recherche en écologie animale traitant de gestion et de conservation de la faune terrestre.

    Yannick Autret

    Yannick Autret

    Yannick Autret est chargé de mission sur la recherche en transports pour le ministère français en charge de l'environnement et des transports (ministère de la Transition Écologique et Solidaire, direction de la recherche et de l'innovation). Il est responsable du programme de recherche sur les Infrastructures de Transports Terrestres, Ecosystèmes et Paysages (ITTECOP).

    Renee Callahan

    Renee Callahan

    Renee Callahan est directrice générale d'ARC Solutions, un partenariat interdisciplinaire qui veut innover dans la réflexion, les méthodes, les matériaux et les solutions liés à la prochaine génération de passages fauniques permettant de conserver ou de recréer la connectivité à l’échelle du paysage.

  • Paul C. Heaven

    Paul C. Heaven

    Paul C. Heaven est le fondateur et directeur de Glenside Ecological Services Limited, et biologiste consultant en faune sauvage depuis 1996.

    Ryan Danby

    Ryan Danby

    Dr Ryan Danby est professeur agrégé à l'École d'études environnementales et au Département de géographie et de planification de l'Université Queen's à Kingston, en Ontario, où il enseigne la biogéographie, l'écologie du paysage, la conservation de la faune et la gestion des écosystèmes.

    Danielle St-Pierre

    Danielle St-Pierre

    Mme Danielle St-Pierre est directrice à la Direction de l’expertise sur la faune terrestre, l’herpétofaune et l'avifaune du MFFP, et elle copréside, avec M. John Austin du Vermont, le groupe de travail chargé de mettre en œuvre la résolution 40-3 concernant la connectivité écologique, l’adaptation aux changements climatiques et à la conservation de la biodiversité.

  • Kateri Monticone

    Kateri Monticone

    Kateri Monticone est coordonnatrice en chef à la science à Conservation de la nature Canada au Québec. Elle coordonne la conception et la mise en œuvre de plans stratégiques de conservation à l’échelle du paysage basés sur le cadre de référence international : les Normes ouvertes pour la protection de la nature.

    Clément Robidoux

    Clément Robidoux

    Clément Robidoux est coordonnateur à la conservation pour Corridor appalachien. En tant que biologiste spécialisé en écologie, il est responsable des inventaires et des évaluations écologiques ainsi que de l’élaboration des plans de conservation du territoire.

    Alison A. Bowden

    Alison A. Bowden

    Alison A. Bowden est une écologiste qui développe, sur une base scientifique, des solutions de collaboration aux défis environnementaux. Elle se concentre notamment sur le développement de solutions fondées sur la nature afin d’améliorer la qualité de l'eau et la résilience aux conditions météorologiques extrêmes.

  • Jérôme Guay

    Jérôme Guay

    Jérome Guay est biologiste spécialisé en écologie routière pour le Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec (MTMDET) depuis 2009.

    Jens Hilke

    Jens Hilke

    Jens Hilke est biologiste en planification de la conservation pour le Vermont Fish & Wildlife Department. Il assiste les municipalités, les commissons régionales en aménagement et les organismes non-gouvernementaux dans leurs initiatives de planification de la conservation.

    Kari Gunson

    Kari Gunson

    Kari Gunson concentre ses efforts sur la recherche en écologie routière depuis une vingtaine d'années, et a fondé la compagnie Eco-Kare International en Ontario il y a dix ans, afin de fournir des applications pratiques aux recherches sur l'écologie routière.

  • Jérôme Laliberté

    Jérôme Laliberté

    Jérôme Laliberté est candidat à la maîtrise à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) dans le laboratoire de recherche en gestion de la faune terrestre dirigé par Martin-Hugues St-Laurent.

    Daniella LoScerbo

    Daniella LoScerbo

    Daniella LoScerbo est étudiante au baccalauréat en sciences avec spécialisation en biologie à l’Université de Concordia. Elle étudie la perméabilité faunique de la portion est de l’autoroute 10 dans les Appalaches du Sud du Québec

    François  Lestage

    François Lestage

    François Lestage occupe le poste de coordonnateur à l’aménagement du territoire de la MRC de Marguerite-D’Youville, et préside l’Association des aménagistes régionaux du Québec.

  • Caroline Daguet

    Caroline Daguet

    Caroline Daguet travaille comme biologiste pour Corridor appalachien. Elle e est activement impliquée dans le dossier d’identification et de protection des corridors naturels des Appalaches du Sud du Québec.

    Andrew Healy

    Andrew Healy

    Andrew Healy est planificateur en environnement auprès du ministère des Transports de l'Ontario et dirige la Northeastern Region’s Wildlife Mitigation Team.

    Valérie Bourduas Crouhen

    Valérie Bourduas Crouhen

    Valérie Bourduas Crouhen est membre de l’équipe de spécialistes du groupe Vulnérabilités, Impacts et Adaptation d'Ouranos, où elle contribue aux projets des programmes "Écosystèmes et biodiversité" et "Agriculture, pêches et aquaculture commerciales"

  • David Boudreault

    David Boudreault

    David Boudreault est directeur de l’environnement au ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET).

    Mélanie Lelièvre

    Mélanie Lelièvre

    À titre de directrice générale, Mélanie Lelièvre participe au développement de l'ensemble des activités de Corridor appalachien et a su, depuis 10 ans, faire grandir et rayonner l’organisme.

    Claude Grondin

    Claude Grondin

    Claude Grondin travaille à la Fondation de la faune du Québec depuis 1996 et y occupe le poste de directeur des initiatives fauniques depuis 2008.

  • Bridget Butler

    Bridget Butler

    Bridget Butler est directrice des programmes pour Cold Hollow to Canada, un organisme de conservation qui œuvre au nord du Vermont, et coordonne le projet d'implication citoyenne WildPaths.

    Louise Gratton

    Louise Gratton

    Louise Gratton est consultante en écologie et conservation cumulant plus de 35 ans d’expérience, et membre fondatrice de Corridor appalachien (2002) et de « Deux pays, une forêt » (2007).

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    Sylvio Demers

    Sylvio Demers

    Géographe de formation, Sylvio Demers est agent de recherche pour le laboratoire de géomorphologie et de dynamique fluviale à l’Université du Québec à Rimouski.

  • Susan Drejza

    Susan Drejza

    Susan Drejza, géographe et géomorphologue, travaille pour le Laboratoire de dynamique et de gestion intégrée des zones côtières et la Chaire de recherche en géoscience côtière du professeur Pascal Bernatchez.

    Jeremy Guth

    Jeremy Guth

    Jeremy Guth, administrateur de la Fondation Woodcock, a lancé en 2008 le Concours international ARC pour les passages fauniques avec le Dr Tony Clevenger, et demeure membre du comité directeur du partenariat d’ARC Solutions.

    Martha Brocki

    Marta Brocki

    Marta Brocki est coordonnatrice des partenariats chez ARC Solutions, un partenariat interdisciplinaire qui vise à favoriser l’innovation dans la conception et la construction des passages fauniques

  • Pierre-Michel Vallée

    Pierre-Michel Vallée

    Pierre-Michel Vallée est biologiste et aménagiste du territoire à la Direction générale de la Chaudière-Appalaches du Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec (MTMDET), spécialisé en écologie routière.

    Jacques Fortin

    Jacques Fortin

    Jacques Fortin est technicien de la faune à la Direction générale de la Chaudière-Appalaches du Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec (MTMDET)

    Kirsten Ellis

    Kirsten Ellis

    Kirsten Ellis est biologiste au sein de la compagnie Helping Nature Heal Inc. basée en Nouvelle-Écosse, qui se spécialise dans la conception et la réalisation de projets de mitigation et de prévention de l’érosion côtière.

  • Dr Jérôme Dupras

    Dr Jérôme Dupras

    Jérôme Dupras est professeur au Département des sciences naturelles de l’Université du Québec en Outaouais et chercheur à l’Institut des sciences de la forêt tempérée, où il dirige le Laboratoire d’économie écologique.

    Dominic Boula

    Dominic Boula

    Dominic Boula, biologiste pour Pêches et Océans Canada, a supervisé des projets de compensation de l’habitat du poisson et a fourni un encadrement à plusieurs projets d’infrastructures linéaires en eau douce au Québec où le maintien du libre passage du poisson était un enjeu majeur.

    Marie Goulin

    Marie Gaulin

    Marie Gaulin supervise une équipe de la division responsable des liaisons avec les clients, des partenariats et du développement de normes et lignes directrices chez Pêches et Océans Canada.

  • Paul J. Marangelo

    Paul J. Marangelo

    Paul J. Marangelo est écologiste senior en conservation et travaille pour The Nature Conservancy (TNC) au Vermont depuis plus de 15 ans; il supervise notamment plusieurs projets de conservation de la connectivité écologique pour les mammifères à grand domaine vital.

    Joël Bonin

    Joël Bonin

    Joël Bonin, vice-président associé pour la région du Québec à Conservation de la nature Canada (CNC), œuvre pour la cause de la conservation et collabore avec CNC depuis plus de 25 ans.

    Nathalie Drouin

    Nathalie Drouin

    Nathalie Drouin est directrice générale de Kheops, un consortium de recherche intersectoriel et international qui développe un savoir de pointe et innovant sur la gouvernance et la gestion des grands projets d'infrastructure au Québec et au Canada.

  • Jean-François Dallaire

    Jean-François Dallaire

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    Jean-François Dallaire, chargé de projets en développement durable et environnement chez Nature-action Québec, travaille notamment au développement de la Ceinture verte du Grand Montréal, et à la création de nouveaux corridors forestiers.

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Présentations par affiches


Les affiches suivantes, sélectionnées par le comité de programmation, ont été présentées lors du colloque sur l’écologie routière et l’adaptation aux changements climatiques, qui s’est tenu du 23 au 25 octobre 2017 à Québec.

 

Tarification


 

Merci aux 216 participants, conférenciers et exposants qui ont participé à cet événement du 23 au 25 octobre 2017 à Québec.

 

Hébergement


Le Colloque a eu lieu à l'hôtel Ambassadeur à Québec.

www.hotelambassadeur.ca - info@hotelambassadeur.ca

PARTENAIRES


CET ÉVÈNEMENT A ÉTÉ RENDU POSSIBLE GRÂCE À LA COLLABORATION DE PRÉCIEUX PARTENAIRES DONT : Corridor appalachien (organisateur principal), l’Université Concordia, le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec (MTMDET), le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP), le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec (MDDELCC), Conservation de la nature Canada, le fonds verts du Québec, l’Association des biologistes du Québec (ABQ), l’Ontario Road Ecology Group (OREG), l’organisme transfrontalier Deux Pays, Une Forêt, la Fondation de la faune du Québec, ARC Solutions, le Centre de la science de la biodiversité du Québec et Nature Québec.

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