- Corridor appalachien et Association des biologistes du Québec (ABQ)
- Université McGill/ Centre de la science de la biodiversité du Québec
- Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP)
Session B : Salle Sainte-Anne
Session B : Ponceaux/ponts et faune aquatique
- Center for Large Landscape Conservation
Session A : Passages à grande faune
- The Nature Conservancy, Massachusetts
Session B : Ponceaux/ponts et faune aquatique
La plupart des investissements dans les solutions «d’infrastructures grises» pour réduire les risques de catastrophe se concentrent sur un seul but - les barrages et les digues destinés à retenir l'eau ou à prévenir l'érosion des terres. Les caractéristiques naturelles ou «l'infrastructure basée sur la nature», telles que les récifs d'huîtres, les plaines d'inondation, les zones humides côtières, etc. peuvent également remplir ces fonctions tout en permettant d'obtenir de multiples avantages additionnels, y compris la création d’habitat pour le poisson.
Pour favoriser les approches basées sur la nature, il est essentiel d’inciter les communautés à définir leurs objectifs et d'évaluer les conséquences sociales, économiques et environnementales des projets d'infrastructure naturels. Cette présentation montrera comment l’évaluation des impacts peut améliorer les pratiques d'implantation, de construction et de suivi de ces approches. De plus, par l’utilisation d’un ensemble de mesures standardisées pour évaluer l’efficacité de tous les projets, nous pouvons avoir une perspective plus globale de la réussite de projets réalisés à différentes échelles pour protéger et restaurer les populations de poissons, en plus des autres objectifs poursuivis.
Session B : Salle Sainte-Anne
Session B : Ponceaux/ponts et faune aquatique
- The Nature Conservancy, Vermont
Session A : Passages à grande faune
- USFW Gulf of Maine Coastal Program
Session B : Ponceaux/ponts et faune aquatique
Session B : Salle Sainte-Anne
Session B : Ponceaux/ponts et faune aquatique
- Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec (MTMDET)
Session A : Passages à grande faune
De nombreuses études, recherches et évaluations environnementales ont été réalisées à l’intérieur des différents projets de développement, d’amélioration ou d’entretien d’infrastructures, qu’elles soient ou non exigées par la législation environnementale. Dans ce contexte, la présentation dressera un portrait des actions du Ministère dans le domaine de l’écologie routière, du maintien de la connectivité de part et d’autre du réseau de transport au contrôle écologique de la végétation en passant par la gestion des eaux pluviales.
et - Ministère Pêches et Océans Canada (MPO)
Session B : Ponceaux/ponts et faune aquatique
- Center for Large Landscape Conservation
- ARC Solutions et Center for Large Landscape Conservation
- Responsable du programme de recherche ITTECOP, ministère français en charge de l'environnement et des transports - Conférence à compter de 18:40.
Elément indispensable au développement des territoires, les infrastructures de transport contribuent directement ou indirectement à la perte de la biodiversité mondiale. Bien qu’elles n’occupent qu’un faible espace au sol, elles affectent l'ensemble des écosystèmes par la fragmentation territoriale qu’elles induisent conduisant notamment à l'isolement de populations animales, au développement de nouvelles sources de pollutions ou à l'expansion d'espèces envahissantes.
Pourtant, de manière paradoxale, dans des territoires souvent très anthropisés, les emprises et les dépendances de ces infrastructures peuvent devenir de véritables espaces de ressources pour la recréation de réseaux écologiques et la production de services écosytémiques. Ces emprises, avec une surface supérieure aux parcs naturels nationaux français, font l’objet de toutes les attentions de multiples acteurs qui cherchent à réduire les impacts environnementaux des infrastructures et développer une stratégie environnementale et patrimoniale ambitieuse.
Face à cette situation, dans le cadre de la Stratégie nationale pour la biodiversité, le ministère en charge des transports et de l’environnement a créé le programme ITTECOP en 2008. Celui-ci aborde les infrastructures de transport terrestre dans leur diversité, qu’elles soient fluviales, ferrées, routières ou énergétiques ainsi que leurs interfaces avec les territoires : gares, ports ou aéroports. Traiter des infrastructures nécessite aussi une approche intégratrice et transdisciplinaire pour faire face aux exigences juridiques, environnementales, paysagères et socio-économiques croissantes sur ce sujet. Avec près d’une cinquante de projet de recherche soutenus depuis lors, ITTECOP a contribué à alimenter une réflexion forte sur l’intégration des infrastructures existantes ou en projet.
Pour autant la recherche produite doit aussi être connue et appliquée sur le terrain. Afin d’améliorer ce point, les opérateurs d’infrastructures, réunis au sein du CILB , ont conjugué depuis 2013 leurs énergies et leurs connaissances à celles du Ministère au travers d’un partenariat public privé de recherche innovant pour mobiliser de nouvelles connaissances au plus près des besoins.
et - Deux Pays, Une Forêt
Dans cette région qui chevauche deux pays, de nombreuses routes constituent des obstacles importants pour les déplacements de la faune. Pour relever ce défi, les partenaires du programme de connectivité de 2P1F collaborent au plan scientifique (modélisation SIG, recherche sur le terrain avec des caméras et un suivi de la faune), afin d’identifier les segments de route prioritaires, les sites clés pour les déplacements de la faune et les spécifications de conception pour les infrastructures de transport qui aideront la faune à se déplacer de manière plus sécuritaire. Dans toute la région, les partenaires du programme mettent en œuvre une gamme de solutions d'atténuation rentables visant à rendre les routes plus sûres pour la faune et les usagers. Ce travail est complété par : la protection des milieux naturels et l'aménagement du territoire de manière à assurer à la faune sauvage un accès à l'habitat au-delà de l'emprise routière ; la sensibilisation du public; et des politiques permettant de rentabiliser des investissements comme ceux-ci et d’assurer leur pérennité.
Session D : Salle Sainte-Anne
Session D : Gestion des emprises routières : espèces exotiques envahissantes, eaux de surface, et pistes de VHR
- Eco-Kare International
Session C : Adaptations des structures existantes et nouvelles constructions pour le passage de la faune
- Université Laval
Session D : Gestion des emprises routières : espèces exotiques envahissantes, eaux de surface, et pistes de VHR
Session D : Salle Sainte-Anne
Session D : Gestion des emprises routières : espèces exotiques envahissantes, eaux de surface, et pistes de VHR
- Ministère des Transports de l'Ontario (MTO)
Session C - Adaptations des structures existantes et nouvelles constructions pour le passage de la faune
- Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec (MTMDET), D.T. de la Capitale-Nationale
Session D : Gestion des emprises routières : espèces exotiques envahissantes, eaux de surface, et pistes de VHR
Un exemple réalisé par le MTMDET dans l’échangeur entre les autoroutes Félix-Leclerc et Laurentienne démontre qu’une conception intégrée permet d’optimiser les bassins de rétention en multipliant leurs fonctions écologiques en contexte autoroutier. Des aménagements fauniques, floristiques et paysagers ont mené à la création d’un écotone riverain esthétique et productif et au développement d’une biodiversité typique des milieux humides et aquatiques. Inspirés par ce succès, d’autres aménagements intégrant les mêmes principes sont en préparation.
En plus d’enrichir l’expérience visuelle des automobilistes, une telle approche réintègre à la trame urbaine des services écologiques jusqu’alors absents de vastes superficies non valorisées. L’atteinte de ces objectifs s’accompagne en revanche de plusieurs défis parmi lesquels la lutte aux plantes envahissantes et la promotion de la valeur écologique de ces aménagements auprès du public et des autorités responsable de la protection de l’environnement.
Session D : Salle Sainte-Anne
Session D : Gestion des emprises routières : espèces exotiques envahissantes, eaux de surface, et pistes de VHR
- Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec (MTMDET), D.T. de la Capitale-Nationale
Session C - Adaptations des structures existantes et nouvelles constructions pour le passage de la faune
- Fondation de la faune du Québec
Session D : Gestion des emprises routières : espèces exotiques envahissantes, eaux de surface, et pistes de VHR
Session F : Salle Sainte-Anne
Session F : Conception et ingénierie des passages fauniques
et l’étudiante - Corridor appalachien et Université Concordia
Session E : Détection et suivi des mouvements fauniques
En 2014-2015, un protocole rédigé conjointement par Corridor appalachien, le ministère des Transports du Québec (MTMDET), le ministère de la Faune (MFFP), le ministère de l’Environnement (MDDELCC) et l'Université de Sherbrooke, a commencé à être mis en œuvre par ces mêmes partenaires, auxquels se sont joints la SÉPAQ (Parc national du Mont-Orford) et plusieurs municipalités clés.
En 2015-2016, un premier projet de recherche avec l'Université de Sherbrooke a permis d'identifier les secteurs prioritaires pour des interventions visant l'amélioration de structures routières en place au bénéfice d'un déplacement sécuritaire des animaux. En 2016-2017, un second projet de recherche avec l'Université Concordia a permis de valider l'utilisation réelle par la faune de ponts et ponceaux ciblés dans ces secteurs prioritaires, grâce à l'installation de caméras à déclenchement automatique. Les faits saillants de cette dernière recherche seront présentés, notamment en ce qui a trait aux espèces fauniques détectées et à leur fréquence d'utilisation des ponts et ponceaux selon le niveau d'activité humaine en cours.
Les actions de l’ensemble des partenaires impliqués se poursuivent afin de mener à des recommandations qui se concrétiseront par des aménagements sur l’autoroute 10, dans le but d’améliorer la sécurité routière des usagers, ainsi que la perméabilité des infrastructures routières pour la faune.
et - ARC Solutions
Session F : Conception et ingénierie des passages fauniques
Pour satisfaire aux critères définis par le concours ARC, les structures de passage faunique ont nécessité la création d’une nouvelle catégorie d'infrastructures et une approche interdisciplinaire pour une planification et une conception efficaces. La conception de l'infrastructure faunique est nécessairement un projet collaboratif, qui nécessite l'apport de nombreux types d'experts, des écologistes aux architectes, en passant par les aménagistes du paysage, les ingénieurs et les spécialistes du transport. Le concours ARC a démontré qu'il est possible de concevoir non seulement des structures de passage faunique innovantes et pratiques, mais aussi de développer un processus qui relève le défi de construire en répondant simultanément aux enjeux liés au transport, à la résilience aux changements climatiques, aux conditions de l'habitat et aux besoins accrus de passages pour la faune.
Session F : Salle Sainte-Anne
Session F : Conception et ingénierie des passages fauniques
et l’étudiant - Université du Québec à Rimouski (UQAR)
Session E : Détection et suivi des mouvements fauniques
et - Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec (MTMDET), D.T. de Chaudières-Appalaches
Session F : Conception et ingénierie des passages fauniques
La conception des différents projets routiers de l’A-73 s’est échelonnée sur près de 20 ans. Dès les années 1990, la problématique des collisions routières impliquant des cervidés devient une préoccupation dans plusieurs régions du Québec. En partenariat avec le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, le MTMDET entreprend alors de concevoir un tronçon d’autoroute qui traverse un ravage de cerfs de Virginie. Il apparaît alors essentiel de construire une route perméable aux déplacements des cervidés. Vingt ans plus tard, l’A-73, qui traverse deux ravages de cerfs de Virginie, inclut 22,3 km de chaussées clôturés, 62 sautoirs et 10 passages à grande faune.
En survolant les différents aménagements fauniques construits au fil des années dans l’emprise de l’A-73, la présentation traitera essentiellement des défis rencontrés en chantier pour passer d’un aménagement dessiné sur plan à un aménagement utile pour le cerf même vingt ans après sa construction.
et - Université Concordia et MTMDET, D.T. de la Capitale-Nationale
Session H : Salle Sainte-Anne
Session H : La force des partenariats
- Ouranos
Session G : Adaptation aux changements climatiques
- Vermont Agency of Transportation (Vtrans)
Session H : La force des partenariats
Des formations en écologie routière ont été offertes au personnel de VTrans depuis 2002. Ces formations, qui s’adressent aux ingénieurs, aux concepteurs, aux gestionnaires de projets, aux planificateurs en transports et au personnel affecté aux opérations, visent à les sortir les employés de leurs bureaux ou de leurs garages, et à leur faire découvrir les milieux naturels critiques adjacents aux routes et aux ponts du Vermont. Ces formations aident les décideurs et les concepteurs à mieux comprendre l’écologie du Vermont, et les soutiennent dans la recherche et la mise en œuvre de solutions créatives face aux préoccupations croissantes impliquant la faune et le réseau routier. De telles solutions impliquent souvent des partenariats avec d’autres agences gouvernementales, des agences fédérales, des ONG, et des provinces et des états voisins, en les outillant dans leur travail hors des emprises routières.
VTrans se doit d’assurer les déplacements sécuritaires et efficaces des usagers et des marchandises sur son réseau routier, tout en tenant compte de la réalité environnementale. VTrans ne réalise aucun projet d’aménagement ou de gestion en dehors de ce réseau, c’est-à-dire qu’il n’intervient pas dans les milieux naturels au-delà des emprises routières. Les partenariats sont donc essentiels à la réussite des projets, et sans eux, on s’exposerait à un risque certain de perte d’habitats critiques de part et d’autre des infrastructures de transport conçues pour faciliter les passages fauniques.
Session H : Salle Sainte-Anne
Session H : La force des partenariats
- Université du Québec à Rimouski (UQAR)
Session G : Adaptation aux changements climatiques
- Queens University
Session H : La force des partenariats
Session H : Salle Sainte-Anne
Session H : La force des partenariats
- The Nature Conservancy, New Hampshire
- Nature-Action Québec
Session H : La force des partenariats
• Prendre connaissance de projets concrets impliquant des partenariats stratégiques dans un contexte complexe et multi-intervenants
• Inspirer à se sortir des dynamiques de fonctionnement en « silo »
• Faire la démonstration qu’ensemble on avance peut-être moins vite mais qu’on est plus forts, plus résilients
• Comprendre les éléments déclencheurs et les facteurs de succès de ce partenariat
Session H : Salle Sainte-Anne
Session H : La force des partenariats
- Vermont Agency of Transportation (Vtrans)
Session G : Adaptation aux changements climatiques
Depuis cette tempête, la géomorphologie fluviale, qui étudie les cours d’eau et leurs interactions avec l’environnement à l’échelle du paysage, est devenue un élément déterminant dans la conception des ponceaux, des ponts et des routes qui enjambent ou sont adjacentes à un cours d’eau. Sa prise en compte permet non seulement de réduire le risque de défaillance lors d’une tempête, mais aussi de faciliter les déplacements de la faune terrestre et aquatique à travers le réseau routier.
Le Vermont a révisé son approche de conception standard sur le réseau routier local et national afin de répondre aux critères d’éligibilité des fonds fédéraux d’aide d’urgence. Si les standards de conception n’exigent pas que la structure soit dimensionnée de façon à résister à de futures tempêtes, les fonds d’aide fédéraux ne peuvent être versés que pour réparer la structure en question à l’identique, l’exposant ainsi à de futures situations d’urgence.
- The Nature Conservancy
Session H : La force des partenariats
- Corridor appalachien
À ce jour, un peu plus de 130 km2 de milieux naturels ont été protégés sur le territoire d’action de l’organisme et ce, principalement dans les grands noyaux de conservation. La priorité est maintenant de protéger la connectivité entre ces noyaux de conservation; le défi est de taille et les obstacles nombreux. Ce grand chantier ne pourra se concrétiser par les seuls efforts de l’intendance privée. Une approche élargie et la mise en commun des compétences respectives des intervenants responsables de l’aménagement du territoire et des infrastructures routières doivent être mise de l’avant.
La présentation tracera un survol des travaux en cours pour l’identification et la protection de la connectivité dans les montagnes Vertes et abordera les outils de conservation en terres privées de même que la nécessité d’avoir un dialogue avec les instances municipales afin que l’aménagement du territoire contribue au maintien de la connectivité.
Session J : Salle Sainte-Anne
Session J : Aspects techniques de l’adaptation aux changements climatiques"
- MRC de Marguerite-D’Youville
Session I : Planification territoriale et connectivité écologique
- Université du Québec à Rimouski (UQAR)
Session J : Aspects techniques de l’adaptation aux changements climatiques
Session J : Salle Sainte-Anne
Session J : Aspects techniques de l’adaptation aux changements climatiques
- Municipalité d'Austin
Session I : Planification territoriale et connectivité écologique
- Institut national de la recherche scientifique (INRS), Centre Eau Terre et Environnement
Session J : Aspects techniques de l’adaptation aux changements climatiques
- Carleton University
- Université du Québec en Outaouais (UQO)
Session L : Salle Sainte-Anne
Session L : Implication des municipalités et des communautés
- Corridor appalachien
Session K : Passages à petite faune et à herpétofaune
- Ontario Road Ecology Group (OREG)
Session L : Implication des municipalités et des communautés
Session L : Salle Sainte-Anne
Session L : Implication des municipalités et des communautés
Session K : Passages à petite faune et à herpétofaune
Mortalité routière : Le porc-épic d’Amérique était l’espèce la plus fréquente dans les mortalités, suivi du renard roux, de la marmotte commune, de la mouffette rayée et du lièvre d’Amérique. La mise en place de clôtures a réduit la mortalité routière à l’intérieur des segments clôturés mais il y avait plus de mortalités aux extrémités des clôtures. Par conséquent, il n’y avait pas de réduction de la mortalité totale en comparaison avec les segments non clôturés.
Efficacité des passages fauniques : Le nombre moyen d’espèces ayant franchi la route via les passages fauniques se chiffre à 6,3. La mortalité routière s’avère inférieure aux passages fauniques qui sont utilisés plus fréquemment, sauf pour le porc-épic. Les résultats témoignent de la réussite importante des passages fauniques aménagés. Cependant, selon les photographies analysées, il semble que la martre d’Amérique, le pékan et le lynx du Canada n’aient jamais franchi avec succès les passages. Par ailleurs, peu de franchissements ont été observés pour la loutre de rivière, le renard roux, le porc-épic et le raton laveur.
Perméabilité de la route : Les martres peuvent franchir les quatre voies de la route 175, mais elles s’y risquent moins qu’aux abords de la route 381 à deux voies. L’analyse des gènes a permis de déceler une relation négative entre la parenté génétique et la présence de la route. Une route à quatre voies semble constituer une barrière plus importante qu’un axe à deux voies.
- Conservation de la nature Canada (CNC)
Session L : Implication des municipalités et des communautés
Ce projet vise à accompagner les acteurs locaux et régionaux (MRC, municipalités, gestionnaires des forêts, citoyens, ONG) dans le maintien de la connectivité de leur territoire afin de faciliter l’adaptation aux changements climatiques. Les organismes suivants ont participé à l’élaboration du projet : Corridor Appalachien, Éco-corridors laurentiens, Nature-Action Québec, Deux Pays, Une Forêt et son programme « Staying Connected Initiative ». Les expertises locales et régionales seront mises en commun afin de mener des activités dans les cinq zones de connectivités ciblées. Les interventions inciteront à des changements de comportements et à l’adhésion des collectivités locales et régionales en faveur du maintien des corridors écologiques. Des activités d’intégration de connaissances, de création et de construction conjointes, d’engagement et d’accompagnement seront réalisées.
Au cours des trois prochaines années, les cinq corridors majeurs traversant le Québec méridional seront mis en valeur. En 2020, un plan d’intervention régional pour chaque zone de connectivité prioritaire sera en place pour la prochaine décennie. L’engagement des communautés à maintenir des corridors comme solution d’adaptation aux changements climatiques se traduira par des actions déployées par les intervenants municipaux, les gestionnaires forestiers et les propriétaires de terres privées.
Session L : Salle Sainte-Anne
Session L : Implication des municipalités et des communautés
- Glenside Ecological Services Ltd
Session K : Passages à petite faune et à herpétofaune
et - Cold Hollow to Canada (CHC) et Fiducie foncière de la vallée Ruiter (FFVR)
Session L : Implication des municipalités et des communautés
* Le projet WildPaths de Cold Hollow to Canada (CHC) a été développé dans le but de fournir des données supplémentaires aux modèles de traversées routières élaborés par l’État du Vermont. La directrice de programmes de CHC, Bridget Butler, exposera la génèse du projet et de ses protocoles, les défis que présentent le recrutement, la gestion et le renouvellement de l’intérêt des bénévoles, ainsi que la plateforme iNaturalist (Open Source) utilisée pour documenter les observations
(ITTECOP), (ARC Solutions) et (CNC) - Programme ITTECOP (France), ARC Solutions et Conservation de la nature Canada (CNC)
Au Québec, comment permettre financièrement la construction de passages fauniques et en assurer l’entretien, l’amélioration et le suivi de l’efficacité à long terme? Quel devrait-être le rôle du gouvernement et du secteur privé dans ce financement de structures nécessaires pour favoriser la conservation de la biodiversité et l’adaptation aux changements climatiques? Lorsqu’il s’agit d’améliorer la sécurité routière, l’implication financière de l’état et du ministère responsable des transports peut s’envisager, mais quand est-il du volet de la conservation faunique? L’état devrait-il également jouer un rôle de mobilisateur et assurer la mise en place d’un fonds de démarrage à long terme pour favoriser la participation des communautés? Devrions-nous considérer des fonds de compensation en provenance du secteur privé en lien avec l’adaptation aux changements climatiques? Pouvons-nous intéresser des contributeurs privés pour accroître les retombées pour la faune et les activités récréatives ou touristiques d’une région? La connectivité des écosystèmes allant au-delà des frontières, pouvons-nous rassembler des acteurs dans un effort international?
Panélistes : (Consultante en écologie), (Kheops) (Concordia) et (ITTECOP)
Animateurs : Yves Bédard (ABQ) et André Champoux (Corridor appalachien) - Corridor appalachien, Université Concordia, Kheops, ITTECOP et Association des biologistes du Québec (ABQ)
- • Provoquer une discussion autour de la question centrale : Comment faire progresser le Québec en matière d’écologie routière?
- • Jeter les bases de travaux post-colloque afin de donner suite aux pistes de solutions et aux priorités identifiées.
- Connectivité écologique et écologie routière
- Boîte à outils en écologie routière
- Centre de ressources/ registre des bonnes pratiques sur les mesures d’atténuation à la fragmentation des milieux naturels par les routes
- Partenariats et financement
- Acceptabilité sociale des projets d’écologie routière
Corridor appalachien
Corridor appalachien